Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Les biodiesels, un soutien à l'autonomie française en protéine ?

Agroécologie  |    |  D. Laperche

"Nous souhaitons conserver une agriculture diverse, a souligné Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), président de Sofiprotéol (1) , lors de son audition devant la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Parmi les sujets abordés, ce dernier a défendu l'intérêt, pour l'agriculture, de maintenir la filière des biocarburants de première génération.

L'utilisation de l'huile végétale dans les biodiesels aurait permis de développer celle-ci comme co-produit. Comme élément de repère, un grain de colza représenterait 40% d'huile et 60% de protéines.

"Si nous réduisons la production de biodiesels, nous devrons faire face à un surplus d'huile de colza car il n'y aura plus de débouchés pour celle-ci, a mis en garde Kristell Guizouarn, directeur du Développement durable de Sofiprotéol, il y aura alors diminution de la production de colza et de tourteaux de colza (2) ".

Egalement présent à l'audition, Michel Boucly, directeur général adjoint de Sofiprotéol, en charge de l'engagement durable, de l'innovation et de la stratégie a assuré que Sofiprotéol a permis "de regagner l'autonomie en protéine en France à 60% grâce au coproduit qu'est l'huile".

Selon lui, l'utilisation d'autres matières premières comme les ressources lignocellulosiques ne devraient pas être mûres pour une mise sur le marché avant 2020. Le programme BioTfuel (3) , sur les carburants de seconde génération présenterait d'ores et déjà des dépassements budgétaires, selon Michel Boucly.

"Au travers la contractualisation en place pour la production de biodiesels, nous pouvons faire évoluer les agriculteurs vers des démarches vertueuses", justifie t-il.

1. Créé en 1983 à l'initiative des organismes professionnels et interprofessionnels de la filière oléagineuse et protéagineuse, le groupe souhaite développer la filière française de ces types de productions.2. Selon la FNSEA, la France est le premier producteur de graines oléagineuses de l'Union européenne avec 40% de la production répartie sur 2,2 millions d'hectares (65% de colza, 32% de tournesol et 3% de soja).3. Lien vers la fiche descriptive du projet
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDgQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww2.ademe.fr%2Fservlet%2FgetBin%3Fname%3D13B5BE4829E4957CF5FE27D02F7FE685_tomcatlocal1333535066202.pdf&ei=52PdUfyeHrKM7AaB7ICgCg&usg=AFQjCNFHO9qvZ6q3C3M6wmBu3-RJ6Mg8_w&bvm=bv.48705608,d.ZGU

Réactions7 réactions à cet article

Il faut retenir que " un grain de colza représenterait 40% d'huile et 60% de protéines." pour comprendre que 1°produire du carburant dans ces conditions de rendement est une aberration 2° que finalement la production d'huile est presque un déchet de la production de protéines végétales. En conclusion il n'y a plus de raisons de subventionner ce carburant puisque le but est désormais la production de protéine. Jusqu'alors les protéines de colza ont été subventionnée indirectement: il n'y a aucune raison de continuer, tout le mode doit payer le VRAI PRIX les utilisateurs comme les consommateurs finaux de protéines ANIMALES (viande et/ou lait).

ami9327 | 10 juillet 2013 à 23h19 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement M Boucly a raison: si on produit moins de biodiesel, on devra diminuer la production d'huile de colza et donc on diminuera aussi la production de tourteaux de colza, des sous produits de l'huile de colza qui sont des protéines utilisées dans l'alimentation animale. En conséquence on devra utiliser encore plus de tourteaux de soja que nous importons...Donc notre pays perdra un peu plus son autonomie en protéines alors qu'il faudrait l'augmenter.

Gilook | 11 juillet 2013 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié

C'est de la désinformation, MR Beulin ne sait plus quoi inventer pour continuer à toucher sa rente sur un produit qui est une aberration environnementale et économique

lio | 11 juillet 2013 à 11h16 Signaler un contenu inapproprié

Plein d'espérance ce carburant !!!
Mais a-ton déjà mesuré ou évalué le taux de PM10 et de NOX rejeté par les moteurs utilisant ce carburant ?
Les molécules d'agrocarburant ont la même longueur que celles du diesel donc la même quantité d'imbrûlés et la même formation de NOX puisque le taux de compression des moteurs est le même que pour le diesel .

gesc67 | 11 juillet 2013 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

M./Mme gesc67 devrait être logique: il faut interdire sans attendre tous les moteurs diesel. Et, comme l'essence n'est pas moins polluante, tous les moteurs à essence.

Mme Lio a une opinion bien arrêtée. Elle est certainement experte en économie et en agronomie: le colza est bien une «aberration environnementale et économique». Pour ceux qui n'auront pas compris, c'est de l'ironie grinçante.

Wackes Seppi | 11 juillet 2013 à 22h44 Signaler un contenu inapproprié

M./Mme gesc67 devrait être logique: il faut interdire sans attendre tous les moteurs diesel. Et, comme l'essence n'est pas moins polluante, tous les moteurs à essence.

Mme Lio a une opinion bien arrêtée. Elle est certainement experte en économie et en agronomie: le colza est bien une «aberration environnementale et économique». Pour ceux qui n'auront pas compris, c'est de l'ironie grinçante.

Wackes Seppi | 11 juillet 2013 à 22h53 Signaler un contenu inapproprié

à mme ou mr wackes seppi

l'expression "carburant d'avenir" était évidemment ironique , tout le monde l'avait compris .

gesc67 | 29 juillet 2013 à 16h30 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires