La seizième réunion de la Conférence des Parties à la convention sur le Commerce international des espèces de la Faune et la Flore sauvage menacées d'extinction s'est ouverte le 3 mars avec une question de règlement interne controversé : introduction d'un vote à bulletin secret.
Organisé une fois tous les deux à trois ans, depuis 1976, ce rendez-vous permet d'examiner les progrès accomplis dans la conservation des espèces inscrites aux annexes, recommander des mesures pour améliorer l'efficacité de la Convention ainsi que la révision des espèces inscrites aux annexes.
Cette année, les participants devront se pencher sur la question de l'ours polaire.
"Si le changement climatique est incriminé en premier lieu, il ne faut pas oublier que le déclin des populations d'ours polaires est le fruit d'une combinaison de menaces : l'augmentation des activités industrielles dans l'Arctique, l'exposition des ours polaires aux contaminants chimiques comme le mercure et les PCB mais aussi le commerce international, rappelle dans un communiqué Charlotte Nithart, directrice de l'association Robin des Bois, porte-parole de la Coalition, cette dernière menace peut être rapidement éradiquée sous l'égide de la CITES et la France a un rôle à jouer".
Ce regroupement de 13 associations françaises de conservation et protection des animaux (1) , souhaite en effet que le gouvernement français soutienne la proposition américaine d'interdire le commerce international des ours polaires.