La Commission européenne a présenté le 18 octobre le premier partenariat de recherche en Méditerranée visant à développer des solutions innovantes "nécessaires pour une gestion durable de l'eau et de la production alimentaire". Ce partenariat, baptisé "Prima (1) ", débutera en 2018, pour une durée de dix ans. Il inclut déjà la participation de plusieurs pays riverains : la France, Chypre, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, Israël, le Liban,le Maroc, le Portugal et la Tunisie, mais aussi le Luxembourg et la République tchèque. "La participation de l'Allemagne est actuellement en cours de négociations. Le nombre de pays participants européens et non-européens devrait croître à mesure que grandira l'intérêt pour cette initiative", a indiqué la Commission.
Les Etats participants contribueront au partenariat par un apport d'environ 200 millions d'euros, équivalent à celui de l'Union européenne à travers son programme-cadre de recherche Horizon 2020.
Aujourd'hui, 180 millions d'habitants du bassin méditerranéen sont considérés comme "pauvres en eau". "En plus de mieux approvisionner les populations locales en eau potable et en denrées alimentaires, [Prima] stimulera l'économie de la région et créera des emplois (…). La recherche et l'innovation vont jouer un rôle crucial dans la lutte contre les causes de l'immigration", a déclaré Carlos Moedas, commissaire européen à la recherche, la science et l'innovation.
Le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne doivent prochainement entériner ce partenariat.