Statkraft, détenu à 100% par l'Etat norvégien, exploite 225 centrales hydrauliques, dont 149 en Norvège et 58 en Suède. Le groupe norvégien se dit intéressé par les trois regroupements de centrales hydrauliques dont la mise en concurrence devrait être annoncée prochainement : les barrages de la rivière de la Truyère (entre Cantal et Aveyron), ceux de la Dordogne et du Drac (affluent de l'Isère).
''Sur les trois critères fixés par le gouvernement, Statkraft utilisera son expérience pour répondre aux différents besoins des concessions. La protection des éco-systèmes, le respect des usages alternatifs de l'eau, le dialogue avec les autorités locales constituent des exigences auxquelles Statkraft a l'habitude de répondre'', a souligné Statkraft dans un communiqué.
''La France est confrontée à un défi grandissant : sécuriser la production d´énergie flexible, notamment lors des pics de consommation. Ni le nucléaire, ni l´éolien ou le solaire ne sont des énergies flexibles, il est donc nécessaire d´assurer et de développer ce type d´énergie : dans ce cadre, les barrages hydroélectriques jouent un rôle déterminant'', a déclaré Emmanuel Soetaert, Président de Statkraft France.
Les premières annonces d'appels d'offre sur les barrages hydroélectriques d'EDF doivent intervenir avant la fin de l'année pour un début de concession en 2011-2012. Selon l'AFP, plusieurs groupes ont déjà fait part de leur intérêt, dont le français GDF Suez, l'autrichien Verbund et le canadien Hydro-Québec.
Article publié le 26 novembre 2009