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Actu-Environnement

Décaper pour mieux recycler

Une unité de décontamination de produits métalliques par décapage a été inaugurée par GDE Groupe Ecore à Limay dans les Yvelines. Elle permettra de réduire la quantité de métaux enfouis de plus de 1000 tonnes par an.

TECHNIQUE  |  Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  R. Pin
Actu-Environnement le Mensuel N°386
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°386
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Une eau pulvérisée jusqu'à 2 500 bars par une unité très haute pression. Voilà le procédé mis au point par le GDE Groupe Ecore pour décontaminer des produits métalliques, sur son site de Limay dans les Yvelines. Il permet de retirer des intrants métalliques usagés (acier, fonte, inox, tôles, INP, bardages, pièces mécaniques), les substances dangereuses des revêtements de surface (peinture, glutinage, amiante, plomb, joints, brai, goudrons, créosote…). Collectés à Paris et jusqu'à 200 km, les métaux intrants proviennent de l'industrie ferroviaire, de la déconstruction des bâtiments, des réseaux d'eau et de canalisations, ou encore de l'industrie énergétique.

Chiffres clés 2017 de GDE Groupe Ecore

- 3,7 millions de tonnes de matières recyclées dont 3 millions de tonnes de métaux ferreux et non ferreux
- 64 sites de production et de collecte en France
- 1 313 salariés
- CA : 1,2 Md €

La nouvelle ligne est confinée sous atmosphère contrôlée, une mise en dépression de l'installation empêche toute sortie de particules. L'installation est équipée d'un circuit fermé où l'eau est récupérée et filtrée. Un volume annuel de 500 m3 d'eau est utilisé par le processus de décapage. Cette eau est réutilisée à 80 %. Les résidus de décapage sont conditionnés et dirigés vers les filières de traitement agréées.

Les métaux décapés, jusque-là stockés ou enfouis, seront valorisables sous forme de matières premières secondaires, via des aciéries ou des fonderies. Cette nouvelle unité répond en partie à l'obligation de réduction de mise en décharge d'ici à 2025, qui oblige les entreprises à revoir leurs procédures d'élimination des déchets. GDE a investi 500 000 euros pour une capacité de traitement de 1 200 tonnes de métaux par an. Quatre nouveaux emplois ont été créés. Le retour sur investissement est court, inférieur à trois ans. Une ligne similaire pourrait être implantée dans la région lyonnaise.

Réactions2 réactions à cet article

Très bonne initiative, il est dommage qu'elle n'ait pas été développée depuis longtemps et qu'il ait fallu une obligation de recyclage des déchets pour les entreprises concernées, car sa technologie est simplissime. Cela prouve une fois de plus qu'attendre la simple bonne volonté des entrepreneurs ne marche pas.

gaia94 | 20 novembre 2018 à 16h33 Signaler un contenu inapproprié

500 m3 d'eau?
c'est en gros la récupération de l'eau des pluviales, la boucle est bouclée.
J'imaginais pas qu'on puisse enterrer 1000 tonnes de métaux par an au lieu de recycler, je te cause pas l'état des nappes phréatiques.

pemmore | 07 juillet 2021 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

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