« La montée en compétences ainsi que l'insertion professionnelle s'observent à tous les maillons de la chaîne opérationnelle qui composent aujourd'hui la filière des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) ménagers », affirme Rudologia. Cet organisme d'études sur l'emploi dans le secteur de la collecte et du traitement des déchets, a rendu, le 11 octobre, un état des lieux de la filière DEEE à l'OCAD3E, l'organisme coordonnateur des trois éco-organismes de la filière (Ecologic, Ecosystem et Soren).
Selon lui, depuis 2019, 14 500 personnes, représentant 6 862 équivalents temps plein (ETP), travaillent au sein de la filière en France. Entre 2015 et 2019, 1 000 emplois se sont ajoutés dans les domaines de la logistique, du traitement, du réemploi et de la préparation à la réutilisation. Dans le détail, cette augmentation s'élève à 17 % pour les activités de logistique et de traitement et à 30 % sur le réemploi et la réutilisation. Aujourd'hui, à eux trois, les éco-organismes de la filière DEEE collectent et recyclent près de 874 000 tonnes d'équipements (soit, +52 % par rapport à 2015) et participent au réemploi de 633 000 appareils.
Par ailleurs, 1 900 emplois ont été créés, plus récemment, en comptant les nouvelles activités incluses dans le périmètre de responsabilités des éco-organismes, notamment sur les points de collecte. « Concernant la typologie des contrats, l'étude démontre une nette prépondérance de contrats pérennes dans la filière », souligne en outre Rudologia, qui évoque également l'existence de 2 100 personnes en insertion.