Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) publie ses conclusions après avoir mené, en 2014, des audits dans cinq départements (Drôme, Meurthe-et-Moselle, Nord, Orne et Var) sur la mise en œuvre des politiques de l'eau et de la biodiversité (1) . L'objectif est d'évaluer l'organisation collective des services de l'Etat et des établissements publics et d'identifier les risques de non atteinte des objectifs nationaux et européens. "La mise en œuvre locale des politiques de l'eau et de la biodiversité, cadrées pour l'eau à l'échelle des grands bassins hydrographiques, s'appuie sur un pilotage et une animation technique exercés par les Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) à l'échelle régionale. Au niveau départemental, elle est coordonnée, entre services et établissements publics de l'Etat, au sein des missions interservices de l'eau et de la nature (Misen)", rappelle le CGEDD.
Le rapport pointe du doigt les réussites et les dysfonctionnements dans la gestion de ces politiques et dessine des pistes d'amélioration. "Face aux pressions à la fois fortes et variées qui impactent les milieux naturels, l'atteinte des objectifs des directives européennes et priorités nationales ne pourra passer que par la définition au niveau local de stratégies d'action claires, partagées et portées politiquement, ainsi que par la poursuite des efforts de sensibilisation et de mobilisation des partenaires (au premier rang desquels les collectivités)", soulignent les auteurs.