Lors de son déplacement au cap Fréhel (Côtes-d'Armor), le Président de la République a confirmé que les six parcs éoliens en mer seront réalisés, puisque l'Etat est parvenu à un accord financier avec l'ensemble des opérateurs. "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs de 30%", a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant : "Ce qui veut dire qu'on va économiser, sur la période, 15 milliards d'euros d'argent public pour les mêmes projets, la même ambition, les mêmes tailles de projets".
Les tarifs d'achat passent d'environ 200€ à 150€/MWh en moyenne, précise Nicolas Hulot sur Twitter. Le coût du soutien public pour les six projets était estimé à 40 milliards d'euros sur vingt ans. La négociation a permis de baisser ce coût à 25 milliards d'euros. Le Président a indiqué que cet accord permettrait de lancer rapidement une deuxième génération de projets.
Les six projets, de 500 MW chacun, sont prévus à Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le Tréport (Seine-Maritime) et Yeu/Noirmoutier (Vendée). Ils ont été attribués par appel d'offres en 2012 et 2014.
"Les projets du premier appel d'offres sont quasiment purgés de tout recours contentieux, source principale de retard de leur mise en service, les décisions finales d'investissement pourront être prises rapidement, probablement dès cette année, pour une mise en service probable en 2021", indique Olivier Perot, président de France énergie éolienne (FEE), qui se félicite de cette annonce.
Le calendrier des projets précisé
Dans l'après-midi, le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu a précisé, devant les députés, le calendrier des projets : 2021 pour Saint-Nazaire, 2022 pour Fécamp, 2023 pour Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc et Le Tréport, et 2024 pour Yeu/Noirmoutier. "La fabrication des éléments de ces éoliennes vont démarrer, pour au moins deux projets, dès la fin de cette année", a-t-il ajouté.