Un groupe de pilotage politique a été créé. L'Australie, le Brésil, la France, la Norvège, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la République démocratique du Congo se sont engagés à y participer.
20% des engagements financiers décidés lors de la conférence de Copenhague devraient être réservés à la forêt, soit 5 milliards de dollars sur la période 2010-2012. L'Australie, les Etats-Unis, la France, le Japon la Norvège et le Royaume-Uni ont confirmé leur engagement à hauteur de 3,5 milliards de dollars. Ils ont été rejoints hier par l'Allemagne, l'Espagne, la Slovénie et la Commission européenne. Les 1,5 milliards de dollars manquants pourraient être réunis d'ici la prochaine conférence sur les forêts, qui se réunira fin mai à Oslo (Norvège).
D'ici la prochaine conférence sur le climat de Cancún (Mexique), les pays se réuniront tous les deux moins afin de faire le point sur le partenariat de Réduction des émissions
provenant de la déforestation et la dégradation de la forêt (Redd +), inscrit dans l'accord de Copenhague.
La réunion organisée hier à Paris était ''la première à traiter des modalités de mise en œuvre de l'Accord de Copenhague'', a rappelé le président de la République Nicolas Sarkozy dans un discours précédant l'ouverture de la conférence 1.
De nombreux obstacles viendront freiner l'atteinte de l'objectif souhaité d'arrêt total de la déforestation d'ici 2030. Le partenariat Redd + ''exige un cadre institutionnel assaini'' dans les pays en développement, ''une clarification des droits fonciers'' et la reconnaissance des peuples autochtones vivants dans ces forêts, estime le Centre d'analyse stratégique dans une note de veille du 9 mars 2.