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Actu-Environnement

“On peut diminuer la consommation d'énergie sans que la qualité du service diminue”

A l'occasion de la parution du Manifeste Négawatt "Réussir la transition énergétique" aux éditions (Actes Sud), Thierry Salomon, président de l'association Negawatt revient sur la nécessaire transition énergétique dans une société de sur-consommation tout azimut.

Interview  |  Energie  |    |  A. Sinaï
   
“On peut diminuer la consommation d'énergie sans que la qualité du service diminue”
Thierry Salomon
Président de l'association Négawatt
   

Actu-Environnement : Quelles sont les caractéristiques du contexte énergétique actuel ?

Thierry Salomon : Il me semble qu'il faut éviter une vision « monocarbonée » et aborder la crise de l'énergie dans ses trois dimensions qui sont la crise de l'effet de serre, la fin des fossiles faciles, c'est-à-dire la fin de l'accès à bas coût aux énergies fossiles, et le risque nucléaire qui est une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Il faut engager la transition énergétique parce qu'on est aux limites du modèle, dans une société qui surconsomme, qui ne fait plus la distinction entre l'essentiel et l'accessoire. Il y a des kilowattheures vitaux, et il y en a d'autres qu'il faut réduire, voire éliminer. Le mot ébriété caractérise bien l'état dans lequel on est : un verre d'énergie ça va, trois verres d'énergie ça grise mais on s'approche de la gueule de bois. La situation énergétique qui nous caractérise, c'est que la bouteille est presque vide, on arrive aux limites, dont certaines sont déjà dépassées : la charge de l'atmosphère en gaz à effet de serre, le pic pétrolier, les terres cultivables. C'est dans les années 75-90 que ces limites ont été atteintes en termes d'empreinte écologique. On est maintenant dans une situation qui cumule 25 ans de dépassement de limites, avec le risque de franchir des seuils irréversibles.

AE : L'accident nucléaire de Fukushima a été un déclic ?

TS : Le travail sur le scénario négawatt a démarré en août 2010, neuf mois avant Fukushima, et nous sommes aujourd'hui dans la continuité des idées que nous développons depuis notre premier scénario de 2003 : le triptyque sobriété-efficacité-renouvelables, c'est ne pas compter sur la science fiction d'énergies miraculeuses, c'est léguer aux générations à venir autre chose que des coûts et des risques. Fukushima a confirmé qu'un risque faible est assorti de conséquences énormes.

AE : Quelle est l'originalité du concept négawatt ? D'où vient-il ?

TS : L'originalité de la démarche négawatt, c'est de nommer les choses. Or, jusqu'à présent, on ne nommait pas les économies d'énergie. Dans cette notion d'énergie, il y a avait un côté réducteur, voire grippe-sous, qui ne reflète pas du tout l'image très positive qu'on peut se faire d'un travail sur la sobriété et l'efficacité énergétiques. Notre idée, c'est de positiver les négawatts, les rendre visibles, les quantifier, de façon à pouvoir mettre la non consommation d'énergie au même niveau que la consommation d'énergie. Un des inspirateurs en est Amory Lovins, qui a reçu le prix Nobel alternatif et fondé le Rocky Mountain Institute. Le but est aussi de faire en sorte de différencier le service énergétique et la consommation d'énergie. Autrement dit, on peut absolument diminuer la consommation d'énergie sans que la qualité du service diminue : elle peut même souvent s'accroître ! Le service énergétique d'un habitat rénové, c'est le confort augmenté combiné à la diminution de la consommation énergétique. Il y a ainsi découplage entre consommation et service énergétique.

AE : Vous citez, dans le Manifeste Négawatt, une belle phrase de Rilke : « Il est tant de beauté dans tout ce qui commence ». Par où commencer ?

TS : Il faut commencer par une réforme institutionnelle établissant de claires règles du jeu dans les calculs économiques. Elle est actuellement faussée, par exemple elle prend très mal en compte les réelles chaînes énergétiques ou les impacts environnementaux. Comme la règle du jeu est biaisée, le jeu est bien sûr faussé. Nous proposons l'instauration d'une Haute Autorité de la transition énergétique dotée de pouvoirs et de moyens, afin que par exemple des coefficients très structurants des choix économiques ne soient pas négociés à coup d'influence de lobbies, et qu'on revienne à la réalité physique des chaînes énergétiques et à la prise en compte des impacts environnementaux, sociaux et économiques. Bref que soient bien mieux pris en compte ce qu'on appelle les externalités, positives ou négatives. Deuxième point, il faut fixer la vision et le rythme de la transition, par une loi-cadre sur l'énergie, qui donne une vraie visibilité aux citoyens, aux collectivités et aux entrepreneurs pour éviter une situation de stop and go, ou pire encore, le go and stop comme actuellement ! Cette loi-cadre doit être courte, claire et définir les orientations pour les 5 à 10 ans à venir. Enfin, il faut que les collectivités locales reprennent la main sur les réseaux, clefs de la régulation de l'énergie entre production et consommation.

AE : Quels sont les piliers de la vision négawatt ?

TS : Il y a trois points forts. Le premier, c'est tout ce travail sur la sobriété et l'efficacité, qui se traduit, par exemple, par un grand programme de rénovation des bâtiments. Ce volet sobriété doit être traduit en amont dans les plans d'urbanisme, dans la mobilité, dans l'occupation de l'espace. Deuxième point fort : le basculement vers les renouvelables dans tous les usages. Troisième point fort : la flexibilité des renouvelables assurée grâce aux réseaux. Nous avons non pas un réseau, mais deux réseaux à notre disposition : le réseau d'électricité et le réseau de gaz. Dans ce réseau de gaz, actuellement importé à plus de 98 %, pourrait passer du gaz d'origine renouvelable, produit par la méthanisation d'une part, et par la méthanation d'autre part, à savoir du gaz de synthèse fabriqué à partir d'hydrogène et de CO2 etdéjà expérimenté en Allemagne. Au terme de cette transition énergétique, nous vivrons alors dans une société dont auront disparu les usages extravagants, voire nuisibles, de l'énergie : c'est la priorité. Et nous souhaitons travailler avec des acteurs d'horizons différents – sociologues, urbanistes, artistes - afin de souligner la dimension transversale des usages de l'énergie. L'étage de la sobriété, c'est l'étage de l'intelligence sociétale. C'est le regard qu'on porte sur la façon de consommer l'énergie, fabriquer les biens, les relations. A l'heure actuelle, en France, chacun de nous consomme 80 watts pour son propre métabolisme corporel, mais chacun de nous utilise en fait l'équivalent de 7.000 watts en permanence quand on regarde toutes les consommations d'énergie (habitat, transport, industrie ..). Le scénario négawatt, c'est un retour à moins de 2.000 watts, d'énergies renouvelables. Ce qui revient à réduire les usages à environ 40 % des consommations d'aujourd'hui, pour un service énergétique rendu équivalent.

AE : Les énergies renouvelables représentent la totalité de l'approvisionnement électrique en 2050 dans le scénario négawatt. Est-ce réaliste ?

TS : La transition énergétique, en France, serait paradoxalement plus facile que dans d'autres pays, car nous avons beaucoup d'énergies renouvelables, et en quantité. Ce qui permet de multiplier les possibilités, de bien irriguer le territoire et de mixer les énergies entre elles, selon leur variabilité et selon les anticipations permettant la régulation du réseau, afin d'assurer la continuité de l'approvisionnement. Le problème se situe plus du côté de la puissance que du côté de l'énergie à produire. Exemple : les convecteurs exigent une surpuissance électrique, qui induit des infrastructures surdimensionnées. Mais si on élimine les chauffages électriques par effet Joule, pour les substituer par une très bonne isolation et une autre source d'énergie, on réduit par là même les contraintes : baisser la puissance permet de gagner des marges de manœuvre sur le réseau. Mais la tradition centralisatrice de l'Etat français a peur de perdre la maîtrise du réseau, alors que les pays à culture plus territoriale comme l'Espagne, l'Allemagne, le Danemark ont su initier leur transition énergétique. Et la sortie du nucléaire continue à occulter le débat : on ne discute en France que d'électricité, pas de mobilité, pas de services énergétiques, pas de production d'énergie décentralisées sur nos territoires. Les énergies de flux sont insuffisamment valorisées par rapport à des énergies de stock - comme le pétrole - qui sont en diminution : il faut passer des énergies de stock aux énergies de flux. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire du tout-flux, mais avoir aussi des stocks de régulation : le gaz d'origine renouvelable stocké ou l'hydraulique dans un barrage peuvent servir à la régulation du système.

AE : Quel est le coût de cette transition ? Comment la financer ?

TS : Sur les coûts, il faut se poser la question de la comparaison, du périmètre et de la durée : à quelle échelle et pour quelles générations ? Quel est le coût de l'inaction ? Quel sera le coût des énergies renouvelables au moment de la mise en service de l'EPR ? L'interrogation sur les coûts doit être dynamique dans l'espace et dans le temps, car les infrastructures de l'énergie ont une innertie d'au moins deux décennies ! Autre critère, celui de l'indépendance énergétique. Le scénario négawatt garantit une indépendance énergétique à 90 % et procure aux Français une sécurité inédite, alors qu'aujourd'hui nous vivons dans un état d'insécurité énergétique complet, entre les aléas de l'approvisionnement, ce qui va arriver en Iran, les oscillations du prix du baril, etc. Cette sécurité énergétique va aussi permettre de stabiliser la structure du coût. Ce qui veut dire que les français vont être beaucoup plus résilients face aux crises énergétiques à venir.

La parution du Manifeste Négawatt. Réussir la transition énergétique (Actes Sud) co-rédigé par Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac est le résultat de la mise en commun des connaissances d'une vingtaine d'experts engagés dans la recherche d'un avenir énergétique soutenable. La vision prospective qu'ils développent repose sur un triptyque fondateur - la sobriété, l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables -, selon une approche transversale, multidimensionnelle et résiliente des systèmes énergétiques de demain.

Réactions18 réactions à cet article

Article intéressant et synthétique qui permet de présenter la vision négawatt clairement. Cela rejoint sur certains points les idées de JM Jancovici et A Grandjean.
Après le Manifeste pour la Terre et l'Humanisme de Pierre Rahbi, aussi chez Actes Sud, je lirai volontier celui de Negawatt.

Nicolas | 26 janvier 2012 à 17h49 Signaler un contenu inapproprié

je suis assez d'accord dans l'ensemble mais anti éolien sur terre comme sur mer ...y a t'il un probléme ? ...est ce incompatible ? ou suis je un monstre ?

carlino | 26 janvier 2012 à 18h55 Signaler un contenu inapproprié

Certes, très intéressant, mais source de confusion. On ne peut parler de Watts, quand on parle de consommation et de quantité d'énergie. Watt (avec une majuscule, s'il vous plait) est une unité de puissance. Dire : "chacun de nous consomme 80 Watts pour son propre métabolisme corporel", entre autres phrases ne veut rien dire. On ne consomme pas des Watts, mais des Joules, voire des Watt-heures (Wh) ou kiloWatt-heures (kWh), à la limite des calories (1 calorie=4.1855 Joules). Cela dit je souscris entièrement les propos tenus.

Aquabon | 26 janvier 2012 à 23h56 Signaler un contenu inapproprié

c'est clair efficace limpide comme d'habitude T Salomon est convaincant !
Y a plus ka

ecureuil | 27 janvier 2012 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

Ce ne sont pas les scénarios énergétiques qui manquent à l'horizon 2030 ou 2050. Que ce soient Négatep, ceux de L'UFE (union française de l'électricité), de RTE, de l'OPECST, Roadmap (Europe), de l'AIE...etc, tous reconnaissent que malgré de gros efforts pour éviter les gaspillages, les énergies renouvelables seules ne suffiront pas. Le nucléaire reste un moyen encore indispensable pour la production de masse en continu

André | 27 janvier 2012 à 11h25 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,
La question qui me vient à l'esprit c'est : Comment faire lire ça aux décideurs et futurs décideurs de notre pays ?
Cordialement.

Nicolas Bontet | 27 janvier 2012 à 13h13 Signaler un contenu inapproprié

Comment faire voler un avion avec une énergie de flux? Quelle énergie nomade Négawatt propose d'utiliser?
Il ne faudrait pas mettre dos à dos, comme semble le faire Thierry Salomon en évoquant la "science fiction", la recherche nécessaire sur la fusion nucléaire contrôlée et la recherche tout aussi nécessaire sur les énergies renouvelables et leur stockage. Toutes les énergies non carbonées étant bonnes à utiliser, non?

Georges | 27 janvier 2012 à 17h02 Signaler un contenu inapproprié

@Nicolas Bontet : sans faire de pub, C. Lepage est entièrement d'accord avec les scénarios Négawatt, la quasi-totalité des propositions de l'organisation sont reprises dans son projet 2012 et l'étaient déjà en 2002.

Transitor | 28 janvier 2012 à 21h12 Signaler un contenu inapproprié

@Aquabon Lors d'une consommation en continue, c'est bien la puissance qui sert à exprimer une énergie consommée par unité de temps, donc l'unité utilisée dans l'article est la bonne: le Watt. Dire que chacun consomme (en moyenne) x Joules n'a pas de sens si on ne précise pas pendant combien de temps. Dire que l'on consomme 1 Watt revient à dire que l'on consomme 1 Joule chaque seconde.

@Georges Il est bien indiqué: "Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire du tout-flux". L'idée est d'utiliser des énergie de flux au lieu des énergies de stock lorsque cela est possible.

vinc17 | 29 janvier 2012 à 01h30 Signaler un contenu inapproprié

@Vinc17
Techniquement, je vous suis sur la précision concernant les unités. Mais à un moment où il faut faire preuve de beaucoup de pédagogie et où la plupart de nos concitoyens ne font pas la différence entre puissance et énergie (et malgré mon diplome d'ingénieur, j'ai mis bien longtemps à l'intégrer vraiment), utiliser deux unités différente pour mesurer la même grandeur prête quand même sacrément à confusion.

@André
Vous parlez de toutes les études qui ont été rendues publiques par les grands acteurs industriels. "indutriel" ce n'est pas une injure dans ma bouche, c'est juste un biais, un filtre d'analyse. Lisez le manifeste négawatt (et ses sources) et vous verrez que ces experts là valent bien ceux que vous citez. Quand les politique auront-ils le courage de créer les conditions du débat public, ouvert et transparent entre ces deux sources d'expertises ?

Arnaud2D | 31 janvier 2012 à 08h42 Signaler un contenu inapproprié

Le «marché français» de l’énergie représente un CA annuel de 300 milliard d'euros. Ce rapport va dans le sens d'une gestion raisonnée des ressources naturelles locales, dont l'énergie. Le monopole actuel fait l'objet de vives critiques : coût du kwatt en constante augmentation, au grand détriment du consommateur ; énergie nucléaire et ses déchets.... Une nouvelle vision du Territoire doit se mettre en place avec une politique urbaine économe en espaces et en énergies (bâtiments passifs, RT2012...). Une réforme législative complétant la réforme des collectivités doit être menée, portant sur une formation Élus-Agents, obligatoire dés la prise de fonction, continue et simultanée. Cet instrument nécessaire pour une gestion « raisonnée» des énergies naturelles mènerait "l'équipe territoriale" vers une nouvelle vision du Territoire. Jean Moulin disait que «L’idéal n'’est pas une chose qui se consomme mais qui s’entretient et se passe comme un flambeau ». “Si chacun a droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé”, l'environnement n’est pas « une chose qui se consomme » mais une valeur temporelle, fragile et transmissible, tel un flambeau qui ne s’éteint jamais. Gageons que le XXIème siècle soit celui de la Lumière et de la Sagesse, qu'une nouvelle vision du Territoire voit le jour par le biais d' un État visionnaire par sa gestion et ses choix, il en de l'avenir de l'Humanité toute entière...
Laure Singla. PDG SAS Juris Eco Conseil

Laure Singla | 31 janvier 2012 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Fukushima et le tigre de papier
Fukushima, combien de morts?
0( zéro) . Il n'y a pas eu un seul mort par radiation, alors que le désastre du tsunami a entrainé 20 000 morts. Nous sommes dans un délire apocalyptique de contre-vérités dont malheureusement Négawatt,se fait l'écho. Le danger du nucléaire est nettement moindre à celui du réchauffement climatique que l'énergie nucléaire permet de combattre.

Olivier64 | 31 janvier 2012 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

De toute façon, à titre privé, c'est-à-dire pour tous les citoyens, les technologies sont disponibles pour obtenir une indépendance énergétique. Il suffirait donc d'un peu de volonté politique pour booster ces choix "renouvelable". Mais c'est peut-être cela qui fait peur au grand capital qui ne pourrait plus se sucrer au passage des flux énergétiques...En Belgique on vient ainsi de réduire fortement les incitants (primes, fiscalité). Pourquoi ? alors que cela donne également du travail par ailleurs et que nous comptons trop de chômeurs? Pour l'industrie lourde c'est autre chose évidemment. Mais avons-nous vraiment besoin de tous les produits de consommation et les services (voyages ++?) vendus à grands renforts de pub, bien souvent malsaine aujourd'hui, pour être heureux en famille et dans notre voisinage ???

ON4DRA | 31 janvier 2012 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié

Mr Salomon , je vous ai également entendu aujourd'hui sur France info ...j'adhére a beaucoup de choses .j'ai un seul point de blocage c'est l'éolien .
pourquoi : car je trouve cette technologie pas recevable au niveau du prix , au niveau de la réduction de co2 et surtout au niveau de notre environnement car il a le monstrueux défaut d'être trés dénaturant pour nos campagnes et paysages ....même a 10 km en mer avec 150 a 170 de haut .....environ équivalent 50 étages plus 3000 tonnes de béton au pied c'est pas sans incidence !!! j'ai bien des idées.....mais j'aimerai beaucoup que vous apportiez votre vision sur ce sujet .

Merci

hvidsten p | 31 janvier 2012 à 15h43 Signaler un contenu inapproprié

@vinc17
Nous sommes d'accord sur les définitions de puissance et d'énergie.
Il suffit de savoir, si, dans son article, l'auteur "pense" puissance en termes de puissance moyenne développée en 24 heures, ou de pics à certaines heures, ce qui de 3 600 secondes multipliées par 24 heures dans un cas ne correspond pas du tout à une puissance développée pendant un instant donné correspondant à une puissance "crête". Ce qui importe c'est l'énergie totale dépensée. Je peux courir pour rentrer chez moi en 5 minutes ou marcher tranquillement pendant un quart d'heure. Dans les deux cas je dépense la même quantité d'énergie, mais ne développe pas la même puissance. Le résultat est le même et je mangerai la même quantité de kilocalories pour reconstituer mon stock d'énergie.

Aquabon | 31 janvier 2012 à 20h00 Signaler un contenu inapproprié

" des choix économiques négociés à coup d'influence de lobbies "

des solutions d'économie d'énergie existent, qui de plus sont bonnes pour
la planète et peuvent en même temps réduire la famine endémique qui sévit dans les pays sous développés - mais croyez vous que les lobbies ! ! ! ou les institutions bien en place !! s'en préoccupent !!

Pourtant toute la Presse spécialisée Française et mondiale ( tout particulièrement la CHINE et les USA ) en a fait mention ! !

L'on ne parle que d'INNOVATION .. d'emplois à créer...

Tino | 01 février 2012 à 10h46 Signaler un contenu inapproprié

@Olivier64
"Fukushima, combien de morts? 0( zéro) ."
Tchernobyl, 25 ans après : Combien d'enfants mal-formés? Combien de cancers? 4000 morts suite à des cancers selon l'Agence internationale de l'énergie atomique, 93000 selon Greenpeace : moyenne de 48500 morts.
Les conséquences du nucléaire ne sont pas toujours immédiates, faut se sortir la tête du guidon et voir un peu plus loin que le bout de son nez.

patapon | 09 février 2012 à 14h31 Signaler un contenu inapproprié

@@Olivier64 tout a fait d'accord ....et le charbon combien de morts ?????
et le gaz et le réchauffement climatique ??? qu'en faites vous ?
il faut arrêter ....je préfére un nucléaire sécurisé que les centrales thermiques et toutes les ENR type éoliennes qui sont obligatoirement en france et sans solution de stockage pour l'instant , couplées avec du thermique ! j'adhère beaucoup aux théories de négawhat mais certainement pas pour l'abolition du nucléaire et certainement pas avec le produire tjrs plus surtout quand c'est avec du faux et pervers comme l'éolien industriel . ...il y a de trés nombreuses autres pistes .

carlino | 09 février 2012 à 14h48 Signaler un contenu inapproprié

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