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Le loto de la biodiversité financera 20 sites dans toute la France

MAJ le 19/10/2023
Biodiversité  |    |  L. Radisson
Le loto de la biodiversité financera 20 sites dans toute la France

Le projet était inscrit dans la loi de finances pour 2023. Le loto de la biodiversité sera lancé, ce lundi 23 octobre, dans 30 000 points de vente. Le coût du ticket de ce jeu de grattage, baptisé Mission Nature, est de 3 euros, dont 43 centimes seront reversés à l'Office français de la biodiversité (OFB). Soit 14 % des recettes. Un pourcentage jugé très faible par certaines ONG. « Ce type de jeu entretient la confusion entre les jeux d'argent et le financement d'actions d'intérêt général, comme l'avait déjà fait le loto du patrimoine institué en 2017 (dont seulement 12 % des recettes ont été reversées à la mission Patrimoine) », dénonce ainsi France Nature Environnement (FNE), qui porte cependant l'un des projets sélectionnés.

Ces recettes permettront de financer vingt projets de restauration de la nature. Ceux-ci ont été sélectionnés par un comité présidé par Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Biodiversité, parmi la cinquantaine de projets proposés par des ONG, des conservatoires d'espaces naturels ou des collectivités à la suite de l'appel à projets lancé en mars 2023. Parmi ces vingt projets, six sont considérés comme emblématiques, c'est-à-dire « agissant en faveur d'habitats ou d'espèces patrimoniales à l'échelle nationale ». Il s'agit des projets suivants : la restauration écologique des tourbières alcalines dans les méandres de la Haute-Somme ; la restauration des pelouses calcaires en forêt de Verdun (Meuse) ; le retour du gypaète barbu entre les Alpes et les Pyrénées ; la réhabilitation post-incendie des populations de tortue d'Hermann au cap Taillat (Var) ; la restauration de l'herbier de posidonie (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse) ; la sauvegarde de la mangrove du Lamentin (Martinique).

Les quatorze autres projets, dits « de maillage », ont « un impact de niveau régional ou local sur les écosystèmes ou les espèces concernées ». Ils vont de la reconquête de la nature dans les plaines céréalières de Nouvelle-Aquitaine à la reconquête forestière du littoral de la pointe de Saziley (Mayotte), en passant par la restauration de gîtes à chauve-souris dans les gorges de la Siane (Var) ou la renaissance du bocage du sud de l'Indre.

Les subventions prévisionnelles pour ces projets s'étagent de 56 995 euros pour ce dernier à 800 000 euros pour la restauration des tourbières de Haute-Somme. « Ces projets ne viennent pas se substituer à d'autres projets, ils viennent en plus », a tenu à préciser Olivier Thibault, directeur général de l'OFB.

Réactions8 réactions à cet article

"14 % des recettes. Un pourcentage jugé très faible par certaines ONG", soit 86 % des recettes qui partent dans les poches de l'Etat ou pire d'une société privée gérant le Loto !
C'est un impôt déguisé sous couvert d'une croyance à la participation d'un renouveau pour l'environnement. Mascarade gouvernementale. C'est l'inverse des % qui devrait s'appliquer. Ne pas acheter ces cartes à gratter !

Bernard | 19 octobre 2023 à 11h54 Signaler un contenu inapproprié

Je suis d'accord, c'est une honte!
Comme la course "Run for Planet", où ils donnent encore moins aux causes environnementales.
Au moins les courses contre le cancer donnent un bon pourcentage à la recherche.

Erikk | 19 octobre 2023 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié

Jamais contents les mecs ! Des écolos, quoi...

Albatros | 20 octobre 2023 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié

14% des recettes... Etre content est l'équivalent d'être CON !

Erikk | 23 octobre 2023 à 15h49 Signaler un contenu inapproprié

Tout de suite les insultes. Espèce de CON-tribuable
Faut bien payer tous les fonctionnaires qui "sauvent la planète"
Erikk, c'est la "qualité" des échanges ici qui m'a fait quitter les discussions dans ce forum écolo de plus en plus sectaire. Et ma décision se CON-firme.
;)

Albatros | 24 octobre 2023 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié

Albatros, je ne suis pas de gauche. Cependant, je suis écolo depuis les années 80, avant même que le public français soit au courant du mouvement. Je suis donc vraiment au fait de la majorité des sujets, nationaux, ainsi qu'internationaux.
Pourtant, économiquement, je suis de droite, et je soutiens avec vigueur Adam Smith. "The Wealth of Nations" est l'une des oeuvres les plus importantes de l'histoire.
Quelles sont les auteurs du domaine "Environnemental" ou "Economique" qui vous ont influencé ?
Par ceci, je veux simplement dire que le monde ne se réduit pas aux échanges sur les plates-formes, et aux avis du public. Il y a également des livres écrits sur ces sujets, qui enrichissent le savoir. Par contre, il faut prendre le temps de lire...
Par exemple, j'ai déjà été convaincu du contraire de mes pensées par des experts dans la gestion de l'eau qui se sont exprimés ici. Je ne suis pas un expert, ni dans le petit cycle de l'eau, ni dans le grand.

Erikk | 24 octobre 2023 à 12h59 Signaler un contenu inapproprié

Erikk.
Je suis un praticien des domaines de l'eau, de l'énergie et des impacts environnementaux depuis les années 90, oeuvrant à des dispositions concrètes et luttant contre une administration de plus en plus imbécile et idéologiquement orientée, notamment hostile à toute industrie. Elle a gagné en France, amenant l'industrie à moins de 9% et appauvrissant très gravement notre pays. Et j'ai la conviction qu'un pays pauvre ne peut tout simplement pas assurer une protection efficace de l'environnement. La "transition" actuelle est devenue une tiers-mondialisation de mon pays et je le déplore.
Bon courage avec vos copains de la mouvance écolo-politique, la plupart de ceux intervenant ici étant des constructivistes mâtinés de malthusianisme et de marxisme mal digéré qui attendent tout de l'Etat. Mon souhait est de les tenir bien éloignés de toute forme de pouvoir. Raté.
Dernière pour moi ici en 2023. J'attends le tombereau d'insultes.

Albatros | 24 octobre 2023 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié

Oh la la, vous faite beaucoup de raccourcis, de sophismes, de biais de confirmation, etc.
Il est complètement erroné de blâmer le mouvement environnemental et la bureaucratie française pour la fuite de l'industrie. C'est trop long pour étaler ici, mais c'est 99% économique, et revient principalement aux coûts de production.
Les usines commençaient à fermer en France dans les années 70, soit bien avant le début du mouvement environnemental. IDEM au Royaume Uni.
C'est contre intuitif, mais aujourd'hui il y a plus d'usines qui s'ouvrent que des usines qui se ferment. Bien sûr, ça reste anecdotique par rapport au passé. Mais la situation est bien pire au Royaume Uni, qui a une histoire bien plus industrielle que celle de France, qui était à majorité agricole jusqu'à la guerre. La France s'est industrialisé beaucoup plus tard que d'autres pays européens, comme l'UK ou l'Allemagne.
Voilà une autre de mes passions : l'Histoire !

Erikk | 24 octobre 2023 à 18h59 Signaler un contenu inapproprié

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