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Actu-Environnement

Pics de pollution : les mesures d'urgence ont un effet bénéfique sur la mortalité cardiovasculaire

Transport  |    |  L. Radisson

Les mesures d'urgence prises par les pouvoirs publics en cas de pics de pollution, telles que la restriction du trafic automobile, ont-elles un bénéfice sur la santé humaine ? Oui, répond une étude scientifique (1) dévoilée le 19 mai par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et publiée dans la revue Environment International (2) .

Les bénéfices identifiés par les chercheurs portent sur la mortalité cardiovasculaire et sont constatés lorsque le seuil déclenchant les mesures d'urgence en cas de pollution aux particules est suffisamment bas (50 µg/m3 de particules PM10 dans l'air). La mortalité journalière est réduite de 7 à 25 % dans la population générale et de 9 à 28 % chez les plus de 75 ans. L'étude n'a en revanche pas révélé d'effet sur la mortalité respiratoire.

Les chercheurs ont basé leurs recherches sur l'étude de données collectées en Ile-de-France entre les années 2000 et 2015 par Airparif et le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC) de l'Inserm. Les effets bénéfiques sur la santé n'ont été constatés qu'à partir de 2011 lorsque le seuil d'intervention a été abaissé de 80 à 50 µg/m3. « Les résultats suggèrent que ce type de politique basé sur un seuil et concernant uniquement des épisodes d'exposition aigus n'a pas d'effet sur la mortalité lorsque les seuils réglementaires sont fixés à des niveaux excessivement élevés, comme c'était le cas en 2000 », conclut l'Inserm.

1. Inserm, Sorbonne Université à l'Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (IPLESP, équipe Nemesis), en collaboration avec l'Université de Californie à San Diego2. En savoir plus sur l'étude
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412021002087#!

Réactions1 réaction à cet article

C'est assez paradoxal de lire d'un côté les mots particules et mortalité cardiovasculaire, et séparément plus loin mortalité respiratoire. Alors qu'on (je) serait plutôt tenté de penser que ces particules se logent d'abord dans les voies respiratoires pour ensuite les affecter durablement, voire fatalement.
Je lis un abaissement du seuil de particules à 50ug/m3..... et me mets à penser à une publication que j'avais lue, l'année dernière, en pleine période de confinement covid19, sur les taux de particules fréquemment relevés en Chine, et qui nécessitaient de porter des masques de filtration lorsque ce taux dépassait 200-400ug/m3..... non, je ne me suis pas trompé dans mes zéros!

nimb | 26 mai 2021 à 21h44 Signaler un contenu inapproprié

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