Selon le parti écologiste, le plan ne servirait qu'à corriger les effets les plus dramatiques d'une politique agricole ultra-intensive sans s'attaquer aucunement aux causes globales.
Les Verts ne croient pas aux annonces d'interdiction d'augmentation de cheptels dans les zones en excédent d'azote : ''promesses entendues 100 fois mais jamais respectées ! Sur pression du syndicat majoritaire et sur ordre du gouvernement, les préfets ne cessent de signer des dérogations'', expliquent-ils.
Le parti dénonce surtout le fait que l'Etat assumera à la place des agriculteurs l'essentiel des actions correctives : ''avec la mise en place d'unités de méthanisation du lisier et de compostage des algues, l'État prend dans les poches des citoyens pour permettre aux agriculteurs de ne faire aucun effort technique et continuer leur emballement suicidaire vers le gigantisme et l'aberration agronomique''.
Les Verts préconisent plutôt la mise en place d'un plan pluriannuel de reconversion des élevages hors-sols (porcs et volailles) vers des pratiques plus durables (porcs sur paille, plein-air ou biologique, volailles de qualité ou biologiques) et de l'élevage laitier intensif vers des systèmes autonomes et économes (alimentation à base d'herbe, élevage biologique…),