Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Eolien en mer : les recours contre les parcs s'enchaînent

Un recours contre le projet de parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer vient d'être déposé par huit associations. Le parc d'EDF prévu en Calvados subit donc le même sort que ses voisins de Fécamp et Saint-Nazaire.

Infographie  |  Energie  |    |  F. Roussel
Eolien en mer : les recours contre les parcs s'enchaînent

Huit associations ont annoncé avoir déposé lundi 11 octobre un recours contre le parc éolien offshore prévu au large de la Normandie. Elles contestent l'autorisation d'implantation (1) et d'exploitation octroyée par la Préfecture du Calvados en juin dernier. Certaines associations sont opposées à l'éolien sous toutes ses formes, d'autres s'inquiètent de la dénaturation du paysage sur ce lieu de mémoire lié au débarquement, d'autres encore plus particulièrement des impacts environnementaux de ces parcs. "La zone industrielle maritime occupera 50 km2 et sera hérissée par 75 monstres d'acier et de matériaux composites non recyclables de 150 m d'envergure. Ils culmineront à 180 m au dessus de la mer. Les fonds marins seront percés par les pieux de fondation. Les sédiments marins seront occupés par un fouillis de câbles électriques. Chaque machine pèsera au minimum 1.500 tonnes. Aucune éolienne de ce type et de cette puissance, 6 MW, n'a prouvé en condition réelle sa capacité de résistance et de productivité", argumente Robin des Bois, l'une des associations signataires du recours.

Lors des débats publics organisés en 2013 pour les trois parcs en projet, la question des paysages avait été le sujet le plus polémique et avait donné lieu à des discussions animées. Le thème avait pris une tonalité particulière à Courseulles-sur-Mer où la compatibilité du projet avec le site historique des plages du Débarquement "est et restera probablement un sujet de polémique" concluait le Commission nationale du débat public.

Le recours a été déposé devant la cour administrative d'appel de Nantes, cour unique choisie par décret pour traiter tous les recours relatif aux énergies marines en mer depuis le 1er février 2016. Elle traitera également les recours déposés sur les parcs de Fécamp en juin et de Saint-Nazaire en août. Cette juridiction unique concerne aussi les décisions relatives aux ouvrages des réseaux publics d'électricité dont au moins une partie est située en mer jusqu'aux premiers postes de raccordement à terre. S'y ajoutent également les décisions relatives aux industries portuaires rendues nécessaires par la construction, le stockage et le pré-assemblage des installations précédentes, de même que les opérations de transport et de dragage connexes.

1. Télécharger l'arrêté d'autorisation du parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-27725-arrete-autorisation-parc-eolien-mer.pdf

Réactions10 réactions à cet article

Les promoteurs éoliens avaient déjà tenté d' implanter leurs machines en vue du Mont St-Michel, montrant ainsi le respect dont ils témoignaient envers une des merveilles de l'occident
Aujourd'hui ,sans la moindre décence , ils envisagent d'installer leurs mécaniques devant les plages où des milliers de jeunes américains sont morts pour notre liberté .

sirius | 21 octobre 2016 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

Comment accepter sans honte que soient installées des éoliennes au droit des plages où sont morts des milliers de jeunes américains .pour notre liberté ,non pour les bénéfices d' industriels.

sirius | 22 octobre 2016 à 18h05 Signaler un contenu inapproprié

Une Logique Globale d'intérêt public voudrait que ces associations (et donc leur membres) soient en accord avec ce qu'elles demandent et donc se fournissent en électricité chez un producteur d'énergie propre comme ENERCOP. Est-ce le cas ? Cela semble un minimum pour que leur recours soient recevables, non ?

JVA2roues | 25 octobre 2016 à 04h16 Signaler un contenu inapproprié

Préfèrent-ils les centrales nucléaires ? !..

darly | 25 octobre 2016 à 08h36 Signaler un contenu inapproprié

En quoi ces éoliennes gênent elles ?! Ils y en a plein en mer du nord et les pays nordiques sont bien contents de les avoir ! Y a qu'en France qu'on voit les gens se tirer une balle dans le pied ! C'est bien : gardez le nucléaire et pleurer bien sur vos factures à venir ! Aujourd'hui le MWh issu des éoliennes ou du PV est plus bas que celui des autres moyens dont le nucléaire avec aucun risques mortels ! Que veulent les français ? un centre d'enfouissement pas loin de chez eux ? ah non surtout pas hein : on n'est pas contre mais pas chez nous hein !

Roro | 25 octobre 2016 à 10h31 Signaler un contenu inapproprié

L'argument du "respect des morts" pour évincer les énergies propres, est-il recevable quand celui-ci impose la mort des vivants et l'esclavagisme de certains d'entre eux pour exploiter de multiples mines ?

JVA2roues | 26 octobre 2016 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

Une civilisation se caractérise par le respect de ses valeurs culturelles ,qu'il s'agisse de créations artistiques ,et dans le cas du Mont St-Michel porteuse d'absolu ,mais aussi du respect de l'histoire et des douleurs qu'elle compte .
On ne saurait l'ignorer ,sauf à ne voir que l'aspect utilitaire des choses . Le sens du sacré devrait inspirer nos politiques et les citoyens d'un pays civilisé .
Qui plus est, on sait que le programme des promoteurs éoliens ne pourrait fournir qu'une part dérisoire de notre énergie
L'électricité ne participant que pour 25 % à notre consommation globale d'énergie .

sirius | 26 octobre 2016 à 19h59 Signaler un contenu inapproprié

C'est bien de se préoccuper du paysage des côtes normandes. Mais c'est aussi très bien de s'en préoccuper quand il s'agit de bétonner le littoral de cette même côte de Nacre. Car si on argumente au niveau de notre liberté dûe à "nos" libérateurs, ces mêmes libérateurs sont arrivés sur des plages nues, ou "bétonnées" par les allemands, pas par Merlin ou Bouygues. De même, si on veut parler des bénéfices industriels supposés acquis chèrement sur la vie de ces jeunes américains, on peut aussi s'épancher sur la nationalité des fonds d'investissement permettant la création de ces éoliennes. Dans 50 ans, il n'y aura plus aucun survivant du Débarquement, et on ne le commémorera plus comme actuellement (je n'ai pas dit qu'on ne le commémorera plus du tout)... et il n'y aura presque plus de pétrole... et on n'aura toujours pas trouvé de source nouvelle d'énergie pour le remplacer.

nimb | 31 octobre 2016 à 09h49 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour Madame,
je voulais connaitre svp la source de votre document/cartographie joint - intéressée par un update du timing des permis en cours sur Saint-Nazaire et Courseulles.
Je vous remercie de votre aimable suite,
Cordialement,
Nathalie HERVE

nath56 | 04 octobre 2017 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Cette carte a été faite par la rédaction. Nous avons prévu une mise à jour suite aux récentes décisions.

Florence Roussel Florence Roussel
24 octobre 2017 à 13h06
Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires