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Actu-Environnement

Rénovation énergétique : le tiers-financement difficile à mettre en place

Pour soutenir la rénovation des immeubles, la loi de transition énergétique donne la possibilité à des sociétés de tiers-financement d'aider les copropriétés et bailleurs sociaux. Celles-ci offrent conseil technique et soutien financier. Exemple d'un chantier accompagné par la région Ile-de-France.

Reportage vidéo  |  Bâtiment  |    |  R. Pernot

Accélérer le rythme des rénovations c'est l'ambition d'Energies posit'if. Cette société d'économie mixte (SEM), dont l'actionnaire principal est la région Ile de France, accompagne les copropriétés et les bailleurs sociaux dans la recherche de financement et prend en charge le suivi technique du chantier. Mais Energies Posit'if est surtout le premier organisme à pouvoir "tiers financer" un projet de rénovation énergétique. Ce système permet d'avancer les fonds nécessaires à la mise en oeuvre du chantier et d'utiliser les économies réalisées grâce au programme de travaux pour rembourser le prêt émis par la SEM.

Isolation thermique du bâtiment, raccordement au gaz condensation, remplacement du système de ventilation, installation de panneaux solaires, le chantier Lançon Rungis, dans le treizième arrondissement de Paris, est le premier chantier pris en charge par Energies Posit'if dont le programme de travaux vise à atteindre le niveau BBC (bâtiment bas carbone).

Grâce à ce programme exemplaire, plus de la moitié du coût du chantier a été financé par des aides publiques mais le projet n'a pas pu être "tiers-financé". L'avance délivrée par Energies Posit'if s'apparentant à un prêt collectif, l'aval d'une société de caution est nécessaire afin de garantir le bon remboursement du prêt. Les sociétés de cautions qui sont des filiales des banques restent aujourd'hui réticentes à s'engager dans ce type de projet.
 Un blocage qui pourrait nuire à la dynamique de massification des rénovations énergétiques et empêcher d'atteindre les objectifs fixés par le schéma régional climat air énergie.

Réactions1 réaction à cet article

Depuis 1965, le statut de la copropriété ne comporte plus de garantie financière collective, avec la nécessité de réviser certains articles dans la continuité de la loi ALUR, notamment dans les moyens de recouvrement extrajudiciaires pour ouvrir un champ plus large de financement visant des travaux d'optimisation énergétique.

CLAUDIUS97 | 14 mars 2018 à 10h52 Signaler un contenu inapproprié

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