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Simumétha, un logiciel de simulation au service de la formation

TECHNIQUE  |  Energie  |    |  C. Lairy
Environnement & Technique N°391
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°391
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Présenté lors de la dernière édition du salon Expobiogaz, à Strasbourg, Simumétha est un logiciel de mise en situation au sein duquel l'apprenant évolue, seul, dans une unité de méthanisation type, représentée en 3D.

Pour l'heure, il existe trois modes de fonctionnement : un mode « visite » qui permet une simple déambulation au sein d'une unité idéale, sans anomalie ; un mode « formation » dans lequel l'apprenant doit vérifier une liste de points sur chaque équipement représenté (14) ; un mode « révision » qui constitue un entraînement durant lequel, sans liste, le stagiaire doit vérifier seul l'état de l'installation. Ce dernier mode peut servir à une évaluation. À noter : l'apprenant ne peut pas débuter sa ronde s'il n'est pas muni de ses équipements de protection individuelle (EPI).

Financé par six acteurs (Club Biogaz, Ademe, GRDF, TotalÉnergies, MSIG, Biogaz Vallée), ce logiciel a été développé par les membres du Club Biogaz, réunis au sein du groupe de travail (GT) Formation. Les travaux de développement ont bénéficié du soutien d'un comité technique constitué d'experts (adhérents au Club Biogaz, agriculteurs, exploitants, formateurs). Le logiciel a été mis à disposition des formateurs engagés, notamment des responsables des certifications de spécialisation Responsable d'unité de méthanisation agricole (CS Ruma) qui forment les futurs exploitants, mais l'ATEE est disposée à ouvrir cet outil à d'autres publics.

Un complément ludique à la formation

Simumétha a été présenté pendant deux heures aux stagiaires CS Ruma de Bar-le-Duc (55) par Étienne Halbin, leur formateur à l'EPL Agro de la Meuse. Les premiers retours sont positifs : les stagiaires se sont appropriés le logiciel qu'ils ont utilisé chez eux, pour s'entraîner et pour mettre en pratique certaines notions abordées en cours, et d'autres qu'ils n'avaient pas encore vues. L'accès a été jugé « facile », voire « ludique ».

Le déploiement auprès des formateurs et des stagiaires commence tout juste, et la marge de valorisation de cet outil, qui apparaît comme un « bon complément au dispositif actuel », est importante : ils ne l'ont pas encore fait à Bar-le-Duc, mais les formateurs peuvent par exemple contrôler les rondes virtuelles effectuées par leurs stagiaires, et échanger avec eux sur les points problématiques.

Pour mémoire, les stagiaires CS Ruma n'ont pas d'examen écrit, mais « un oral d'explicitation » durant lequel ils doivent relater des situations vécues. Sur le volet surveillance, ils sont invités à décrire une ronde réalisée un jour particulier et, surtout, « ce qui se passe dans leur tête plus que ce qu'ils font sur le terrain », indique Étienne Halbin. S'ils n'évoquent que des aspects techniques, sans aborder la sécurité, c'est rédhibitoire : « Tout manquement à la sécurité est un motif de non-validation d'une capacité. »

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