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Actu-Environnement

Gazéification hydrothermale : « D'autres pays sont en avance, mais nous essayons de les rattraper »

Petite sœur de la méthanisation, la gazéification hydrothermale n'est pas encore développée en France. Robert Muhlke, expert en la matière chez GRTgaz, revient sur les exemples européens à suivre.

Entretien  |  Energie  |    |  F. Gouty

Le Gouvernement s'est engagé à lancer, dès septembre prochain, des appels d'offres de « contrats d'expérimentation biogaz » dans le but de financer des premiers projets, notamment de gazéification hydrothermale. Cette technologie, produisant du biogaz à partir de déchets liquides, présente un certain retard en France sur le plan européen, mais celui-ci est rattrapable, à entendre Robert Muhlke, responsable en la matière chez GRTgaz.

Les deux pays les plus avancés sont les Pays-Bas, avec l'installation de 20 mégawatts de SCW Systems, en test depuis quelques mois, et la Suisse, avec le pilote de Treatech et de l'Institut Paul-Scherrer. « Comme ils ont des actionnaires industriels privés, il y a une certaine pression pour que leur outil sorte bientôt sur le marché avec un démonstrateur, a expliqué le spécialiste de la gazéification hydrothermale en France lors du salon Expobiogaz 2023. Ils sont donc un peu plus en avance que nous, mais nous essayons de les rattraper. »

Dans un livre blanc paru en février dernier, GRTgaz fait état de deux projets français : celui de Leroux et Lotz Technologies à Nantes, en partenariat avec l'Institut technologique de Karlsruhe, en Allemagne, et celui de Vinci Environnement, comptant sur une technologie développée par l'américaine Genifuel. « Leur but est de mobiliser de l'argent, parce qu'ils n'ont pas forcément les moyens propres d'autofinancer leur évolution, a souligné Robert Muhlke. C'est un peu une faiblesse française pour passer le cap de l'industrialisation : certaines technologies en développement sont relativement onéreuses et, avec la gazéification hydrothermale, c'est le cas. »

Réactions1 réaction à cet article

Bref un TRE inférieur à 1 et une demande de subventions une fois de plus. Rien de viable ni soutenable dans cette technique, miroir aux alouettes sur fond de greenwashing. Arrêtons ces stupidités de multinationales.

Daniel | 06 juillet 2023 à 17h38 Signaler un contenu inapproprié

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