Ce sont les émissions mondiales de méthane liées à la production et à la combustion de fossiles, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Un niveau proche du record établi en 2019 alors que, dans le même temps, l’offre a continué à croître. « Cela indique que l’intensité moyenne de la production de méthane à l’échelle mondiale a légèrement diminué au cours de cette période », analyse l’AIE. Avec néanmoins des disparités très fortes selon les pays producteurs, ce qui fait dire à l’AIE que ces émissions ne sont pas inévitables et peuvent être résolues de manière rentable. Une urgence puisque les émissions globales restent trop élevées pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux.