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Actu-Environnement
Le chiffre du 10 avril 2024
20 %
C’est, selon la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), la part du déficit de l’offre en matière de transport ferroviaire face à l’augmentation de la fréquentation sur tous les segments : TER, trains de nuit, TGV… Cette hausse atteint 30 à 40 % dans la plupart des régions françaises, note l’association. Pour les Intercités, la demande explose, s’élevant à plus de 100 % sur les lignes desservant les littoraux. Quant aux TGV, ils voient s’accumuler les plaintes des voyageurs ne trouvant pas de places disponibles. 

Conséquence de cette situation : un renchérissement des prix, pour les abonnements comme pour les trajets occasionnels : + 5,3 % en 2023, + 2,6 % en 2024. S’y ajoutent 10 euros sur les cartes Avantage, au moins, et l’obligation de se rabattre sur la 1re classe lorsque la 2e est inaccessible. En parallèle, la hausse du prix des sillons est confirmée afin de pallier le manque de soutien des pouvoirs publics. « SNCF Voyageurs choisit donc de répercuter dans le prix des billets les 8 % de hausse des péages. L’usager est substitué à l’État dans le financement de la régénération du réseau », s’indigne la Fnaut. Pour la fédération, rien n’indique par ailleurs que la promesse du Gouvernement d’investir 100 milliards d’euros dans le ferroviaire sera tenue. Elle réclame une clarification des engagements de l’État et des moyens supplémentaires pour le rail, via notamment une loi de programmation des investissements.

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