Les mouvements de contestation qui se sont organisés en Europe
contre l'exploitation du gaz de schiste notamment en France ou au Royaume-Uni, en raison d'inquiétudes d'ordre écologique, constituent un problème majeur pour une industrie qui pourrait devenir très importante, a expliqué mercredi 7 mars Fatih Birol, chef économiste de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), lors d'un entretien téléphonique avec Dow Jones Newswires. "
Il y a des mouvements de contestation dans de nombreux pays, et dans certains d'entre eux (y compris la France, ndlr) l'exploitation de ce gaz est déjà interdite", a-t-il rappelé. Les inquiétudes peuvent être levées si l'on emploie la meilleure technologie et une régulation appropriée, a indiqué l'économiste.
L'AIE doit publier le 29 mai des recommandations sur les meilleures pratiques à adopter pour l'exploitation du gaz de schiste. Elle estime que la production de gaz de schiste pourrait atteindre 428 milliards de m3 en 2035.