Par Emmanuel Fiani, Ademe - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, direction productions et énergies durables, service entreprises et éco-technologies
Malgré des progrès importants accomplis depuis les années 1970, la pollution atmosphérique demeure préoccupante et constitue toujours une cause non négligeable de morbidité et de surmortalité au sein de la population générale. Si certaines questions sont presque résolues (pluies acides), d’autres nécessiteront encore des efforts significatifs. En 2012, la pollution par les particules fines est toujours responsable d’une perte de l’espérance de vie de 8 mois en France. Sur le plan économique également, la pollution atmosphérique a un impact : plusieurs centaines de milliards d’euros à l’échelle de l’Union européenne.
En raison de la diversité de ses causes (combustions et production d’énergie, circulation automobile, traitement des déchets, etc) et de ses impacts (santé, matériaux, écosystèmes), la lutte contre la pollution de l’air nécessite souvent la recherche de convergences entre des enjeux parfois antagonistes qu’il faut s’attacher à concilier, notamment en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou encore de gestion des déchets.
La mise en place progressive d’un arsenal réglementaire efficace aux niveaux international (Convention de Genève), européen (directives IED, Euro,…), français (PNSE2) et local (PPA) a été rendu possible grâce au développement de technologies de réduction des émissions. Favoriser le développement d’éco-technologies performantes en vue de préparer des objectifs réglementaires ambitieux : telle est une des missions fondamentales de l’Ademe.
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Déc |
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