Bolides aux cylindrées ronflantes, parures endiamantées, palaces flottants et autres villas gloutonnes ; ainsi pensé, le luxe paraît on ne peut plus incompatibles avec les exigences d’un développement certes durable, mais en comparaison parfois bien austère.

Le dépassement de cette apparente contradiction passe en réalité par un véritable retour aux origines du luxe. Quête de qualité plutôt que fantasme « bling-bling », emploi d’un savoir-faire centenaire indissociable d’une production de proximité, recherche de produits à cycle de vie long contre la frénésie d’une consommation éphémère, le véritable luxe offre un cadre quasi optimal et naturel à la prise en compte du développement durable.

Ce retour est par ailleurs de plus en plus fortement réclamé par une clientèle d’autant plus soucieuse d’adopter un mode de consommation responsable qu’elle se trouve majoritairement non contrainte par un impératif de coût. Alors le développement durable, un créateur de valeur pour les clients de l'industrie du luxe ?

- Quelles nouvelles attentes des consommateurs du luxe en matière de développement durable ?
- Quelle place pour l’éco-conception dans le savoir-faire des maisons de luxe ? Comment allier certification/normalisation et préservation des secrets de fabrication ?
- Quels progrès attendre dans la communication responsable d’un secteur souvent perçu comme opaque ?
- Quelles résurgences de l’intégration du développement durable dans l’industrie du luxe sur les autres modes de consommation ?
- Retours d’expériences pilotes en matière de développement durable

Intervenants :

MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE : Bruno GEERAERT, Chef du bureau textile et industries de la mode et du luxe
SHANGRI LA : Jérôme SCHEHR, Directeur financier en charge du développement durable
REMY COINTREAU : Christian LAFAGE, Directeur développement durable
PPR : nom en cours de confirmation