Les résultats présentés au cours d'une réunion internationale de scientifiques et de décideurs politiques organisée à Washington D.C., montrent que le potentiel d'énergie engendrée par l'installation de panneaux solaires et d'éoliennes est bien plus élevé qu'on ne le supposait auparavant.
Pour le Directeur exécutif du PNUE, Il est essentiel que les planificateurs, recherchant des solutions énergétiques plus propres utilisant des technologies d'énergies renouvelables, aient à leur disposition des informations fiables, exactes et accessibles sur les énergies solaire et éolienne. C'est ainsi que sera accéléré de manière significative la propagation de ces technologies.
Depuis son lancement en 2001, ce projet a mis au point une gamme de nouveaux outils d'information dans le but de ''stimuler'' le déploiement d'énergies renouvelables. L'équipe a analysé les ressources énergétiques solaires et éoliennes à l'aide de différentes données provenant de satellites. A l'heure actuelle, le SWERA a étudié le Bangladesh, le Brésil, la Chine, Cuba, El Salvador, l' Éthiopie, le Ghana, le Guatemala, le Honduras, le Kenya, le Népal, le Nicaragua et le Sri Lanka.
Un outil - ''la Boîte à outil Géospatiale'' - permet désormais de combiner des cartes de ressources solaires et éoliennes à celles de réseaux électriques, pour fournir par exemple une information qui vient en aide à la planification énergétique et à l'élaboration de politiques, tout en minimisant les risques pour les développeurs de projets d'énergie renouvelable et réduisant les délais d'exécution de projets, souligne le PNUE.
Au Nicaragua, les évaluations des ressources éoliennes entreprises ont constaté un potentiel bien supérieur au 200 MW calculé dans les années 1980. Ces résultats conduit l'Assemblée nationale du Nicaragua à instaurer le Décret sur la Promotion de l'énergie éolienne qui vise à ce que l'électricité générée par le vent prenne priorité sur toute autre option d'alimentation du réseau électrique.
Selon l'étude, le Guatemala présenterait un potentiel énergétique de 7.000 mégawatts et, le ministère guatémaltèque de l'énergie a mis sur pied un Centre des énergies renouvelable et de l'investissement qui réalisera des études de validation et identifiera des sites pour le développement d'énergie éolienne.
Le Sri Lanka s'est vu affecté un potentiel d'énergie éolienne terrestre de plus de 26.000 MW contre 2.000 MW au Ghana.
Tom Hamlin, le Chef de projet de SWERA conclue que le projet a clairement démontré que les sommes modiques nécessaires pour appuyer des évaluations en énergie renouvelable peuvent considérablement modifier la façon dont les pays poursuivent leurs objectifs énergétiques.