Selon M. Illarionov, les dernières observations ''ne donnent pas de preuve convaincante d'un réchauffement global'' de la planète, le lien entre l'activité humaine et le réchauffement du climat ''n'est pas clair'', et l'on ne sait pas ''quelles dépenses devront supporter la Russie et les entreprises russes pour se conformer au protocole''. Le conseiller présidentiel a également remis en question les éventuelles ventes de quotas russes sur les émissions. ''Les Etats-Unis ne comptent pas les acheter car ils n'ont même pas signé Kyoto et les pays européens non plus car ils ont mis en place ces derniers temps d'importants programmes visant à diminuer les émissions de CO2'', a expliqué M. Illarionov. Il a en outre souligné que ''selon des estimations, si le développement économique de la Russie se poursuit sur le même rythme qu'aujourd'hui, en 2012 nous dépasserons notre quota de CO2''. Dès lors, la Russie devra payer des pénalités. Or, ''les Etats-Unis ont estimé que de telles dépenses étaient trop importantes et ils ont décidé de quitter le protocole. Je ne pense pas que la Russie soit suffisamment riche
pour se permettre ce que le pays le plus riche de la planète ne peut se permettre'', a-t-il conclu.
Source : AFP