Les auteurs ont exploré les quatre plateaux continentaux particulièrement soumis à la pêche côtière, mais aussi neuf océans à partir des données de la pêche japonaise de 1952 à 1999. Très industrialisée et couvrant tous les océans, la flotte japonaise capture aujourd'hui 10 fois moins de poissons.
Les pays membres des Nations unies ont appelé à restaurer les stocks mondiaux à leur niveau maximal d'ici 2015, lors du Sommet de Johannesburg.
Les deux chercheurs de l'université du Canada estiment nécessaire une réduction de 50 % de la mortalité des poissons pour les espèces les plus exposées. Faute de quoi les grands poissons disparaîtront comme en leur temps les dinosaures.
Article publié le 20 juin 2003