Plusieurs intervenants ont notamment souligné que la privatisation de l'eau,ressource essentielle, ne peut être envisagée.
L'administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a, quant à lui, indiqué que les objectifs définis en matière d'eau et d'assainissement d'ici à 2015 exigent de passer à l'échelle supérieure concernant la mobilisation des ressources.
Les agences des Nations unies déploient certes des efforts au niveau national, a-t-il dit, assurant que le système des coordonnateurs résidents pouvait contribuer à apporter une expertise aux gouvernements mais que, pour autant, les Objectifs de développement du Millénaire ne pouvaient être atteints sans la mobilisation de ressources publiques additionnelles.
Le privé ne peut se substituer au public, a-t-il dit, approuvant la proposition de la ministre britannique de l'environnement qui suggérait la mise en place d'un mécanisme permettant de doubler les flux d'aide publique au développement.
Lors de la séance plénière, le prince héritier Willem Alexander des Pays-Bas a souligné que l'eau est la clé de l'éradication de la pauvreté et du développement durable.
Alors que la CDD a aussi revu son programme et ses méthodes de travail, elle a inscrit le thème de l'eau et de ses implications en matière de santé, d'assainissement, de modes de production et de consommation pour le premier cycle 2004-2005.
Source : Nation-Unies
Article publié le 21 juin 2003