Lafarge Ciments, leader sur le marché français des ciments, vient de s’engager volontairement réduire ses émissions nettes de CO2 (gaz carbonique) de 30,8 % en France en 2010 par rapport à 1990.Il permettra à Lafarge Ciments de'' faire passer ses émissions de CO2 de 6420Kt/an en 1990 à 4440Kt/an en 2010.
Cet engagement contribuera à la lutte contre le changement climatique conformément au protocole de Kyoto sur la période 1990 à 2010.''
À l’initiative de trois organismes patronaux : le Medef, l'association française des entreprises privées (AFEP-AGREF) et Entreprises pour l'environnement (EPE), l'association AERES (l'Association des Entreprises pour la Réduction de l'Effet de Serre), qui compte 23 membres fondateurs, a été lancée le 17 octobre dernier avec à sa tête M. Yves-René Nanot, par ailleurs président de Ciments Français.
L’AERES, dont l'un des objectifs est de '' coordonner et de valider les prochains engagements quantifiés de maîtrise '' des émissions de Gaz à effet de Serre de chaque adhérent, est habilité à leur infliger des sanctions en cas de non-respect de leurs engagements.
''Les recettes nettes liées à l'application des sanctions sont affectées, sur un compte séparé, au financement d'actions collectives concernant la lutte contre le changement climatique '', indiquent les statuts de l'AERES.
La démarche environnementale de l'industrie cimentière a été formalisée dans la charte environnement de 1995. En 2001, cette industrie avait consacré 8% de son chiffre d'affaires aux investissements industriels, dont 25% à 30% en faveur de l'environnement.
Article publié le 24 février 2003