Les 31 pays membres comprennent les 25 États membres de l'UE, les 3 pays candidats (la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie) ainsi que l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
Le rapport de l'AEE constate que les signes de changements climatiques se multiplient, tant sur terre que dans les océans, les glaciers reculent et les espèces marines sont perturbées. La pollution par les nitrates (NO3-) causée par l'agriculture se poursuit. Une large part de la population urbaine de l'Europe est encore exposée à une pollution atmosphérique ( surtout pour l'ozone (O3) et les particules ) supérieure aux niveaux admis par les autorités sanitaires. La masse des déchets d'emballage s'accroît et, selon les projections, cette tendance devrait perdurer.
Jacqueline McGlade, la directrice exécutive de l'AEE, résume qu' à la veille de la Journée mondiale de l'environnement ( 5 juin), les principaux messages contenus dans le rapport soulignent le besoin d'améliorer la gestion de l'impact environnemental de l'agriculture, des transports et de l'énergie en particulier, ainsi que d'amener les consommateurs à modifier leur comportement ,
La directrice exécutive de l'AEE estime qu'il est possible de parvenir à ses objectifs en intensifiant l'utilisation d'instruments de marché, en appliquant plus largement les subventions à l'environnement et en promouvant l'innovation, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables.
Elle souligne par ailleurs que ces mesures produiront des effets bénéfiques au niveau du changement climatique, de la pollution atmosphérique, de la biodiversité et de la qualité de l'eau.
D'autres part, le nombre de fléaux d'origine climatique en Europe a doublé au cours des années quatre-vingt-dix en comparaison avec la décennie précédente et leur coût moyen est estimé à environ 10 milliards d'euros par an.
Mme McGlade conclue que ces chiffres démontrent que la gestion des ressources naturelles de l'Europe revêt une importance croissante pour assurer la viabilité du capital économique et social de l'Europe.