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Actu-Environnement

Bientôt la ratification du protocole de Kyoto par Moscou?

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré hier à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, que Moscou envisageait sérieusement de ratifier le protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré hier à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, que Moscou envisageait sérieusement de ratifier le protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique.

En effet, Sergueï Lavrov confirme que, conformément à la décision du président Vladimir Poutine, nous envisageons sérieusement la ratification du protocole de Kyoto et a aussi ajouté que cette ratification répondait au besoin de maintenir la sécurité écologique de la planète.

L'AFP rapporte également que le gouvernement russe a soumis aux ministères concernés, pour approbation, un paquet de documents sur la ratification du protocole de Kyoto, faisant faire à la Russie un pas important vers la ratification, même si le feu vert final de Moscou n'est pas encore acquis.
Si tous les ministères russes consultés donnent leur accord, le dossier sera envoyé devant la Douma.

Le Protocole de Kyoto, conclu en 1997, relève de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Ce Protocole enjoint les pays industrialisés réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 5% environ par rapport aux niveaux de 1990 d'ici à 2008/2012.

Les gaz à effet de serre concernés sont :

- Le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (C02) provenant essentiellement de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.
- Le méthane (CH4) qui a pour origine principale l'élevage des ruminants, la culture du riz, les décharges d'ordures ménagères, les exploitations pétrolières et gazières.
- Les halocarbures (HFC et PFC) qui sont les gaz réfrigérants utilisés dans les systèmes de climatisation et la production de froid, les gaz propulseurs des aérosols,
- Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux ( N2O) qui provient de l'utilisation des engrais azotés et de certains procédés chimique, la combustion de matière organique et de combustibles fossiles, la production de nylon..
-L'hexafluorure de soufre (SF6) utilisé par exemple comme isolant électrique et dans la production de magnésium.

Le Protocole de Kyoto entrera en vigueur dès lors qu'au minimum 55 pays Parties à la Convention sur les changements climatiques auront déposé leurs instruments de ratification. Parmi ces pays, devront figurer des pays développés dont les émissions de dioxyde de carbone représentaient en 1990 au moins 55% des émissions totales de ces pays à la même date. Le Protocole entrera en vigueur 90 jours après que ces conditions auront été remplies.

Les 29 pays industriels qui ont ratifié le traité (sur 124 pays au total) ne représentent que 44,2% du seuil fatidique.

Les États-Unis, qui à eux seuls émettent 30 à 35% du total des gaz à effet de serre d'origine humaine, ont décidé en mars 2001 de ne pas ratifier le Protocole. Sa mise en œuvre effective est donc subordonnée à la ratification par la Russie, deuxième plus gros émetteur au monde (17%).

L'entrée en vigueur du protocole de Kyoto demeure donc encore incertaine. Malgré le pas en avant des Russes, les États-Unis s'opposent toujours à ce protocole, mais l'issue des élections présidentielles en novembre pourra peut-être faire évoluer la situation.

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