Georges W.Bush opère à un remaniement de son gouvernement suite à sa réélection pour un second mandat de quatre ans en novembre dernier. La nomination de l'administrateur de l'EPA, dont la fonction est équivalente à celle d'un ministre de l'environnement, doit encore être approuvé par le Sénat.
L'environnement est un sujet sensible de la politique de l'administration républicaine qui a pris plusieurs décisions contestées par la communauté internationale.
Aujourd'hui, seuls l'Australie, les États-Unis, le Liechtenstein et Monaco n'ont pas encore ratifié le Protocole de Kyoto. L'Australie et les Etats-Unis qui l'ont rejeté en mars 2001 comme contraire aux intérêts économiques du pays ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire alors qu'ils comptent pour plus d'un tiers des gaz à effet de serre du monde industrialisé.
Ce protocole, entré en application le mois dernier, a été ratifié par 34 pays industriels et 107 pays en développement qui s'engagent à retrouver d'ici à 2012 un niveau d'émissions de gaz à effet de serre inférieur de 5,2% au niveau de 1990.
En avril dernier, le secrétaire américain à l'Energie, Spencer Abraham, avait indiqué au Congrès que l'administration de George W. Bush pourrait lâcher du lest sur les normes anti-pollution afin de faire baisser les prix de l'essence qui avaient fortement augmenté aux Etats-Unis.
L' administration républicaine a fait adopter plusieurs lois allégeant les restrictions sur les émissions polluantes des entreprises industrielles.
Article publié le 05 mars 2005