Après l'eXtrême Défi Mobilité consacré au développement des véhicules « intermédiaires », l'Agence de la transition écologique (Ademe) a profité de l'ouverture du Salon international du transport et de la logistique, mardi 19 mars, pour lancer l'eXtrême Défi Logistique sur le même modèle : mobiliser le collectif pour résoudre ensemble les questions. Cette fois, l'objectif est de contribuer à réduire l'impact carbone du dernier kilomètre via le déploiement de solutions de mutualisation, d'optimisation et de report modal à l'échelle de chaque territoire. L'opération devrait ainsi permettre de réduire de 20 % les émissions de GES et de polluants, les coûts opérationnels, la congestion les échecs de livraison.
Elle sera aussi l'occasion d'explorer le concept d'autorité organisatrice de la logistique (AOL). En s'appuyant sur des centaines de participants et d'organisations, elle se déroulera en plusieurs étapes entre 2024 à 2026. L'organisation d'ateliers et la préparation de premiers consortiums devrait débuter en juin prochain, puis être suivie du volet « idéation » consacré à la conception de nouveaux écosystèmes logistiques territoriaux. L'année 2025 sera consacrée à l'expérimentation en situation réelle et l'année suivante au passage à l'échelle des concepts. Aujourd'hui, alors que le taux de remplissage des véhicules utilitaires ne dépasse pas 65 % et que 20 % des trajets sont même réalisés à vide, la logistique urbaine représente 25 % des émissions de GES en ville et environ un tiers des émissions de polluants atmosphériques.