A la demande du Gouvernement Tuvaluen, et avec l'assistance du Ministère des Affaires Etrangères Français et de l'ADEME, elle coordonne en 2005 un audit sur l'énergie dont les recommandations sont intégrées à la politique énergétique du pays. L'une d'elles, la mise en place d'un centre de formation aux énergies renouvelables, prend forme depuis deux ans grâce à de nombreux soutiens, dont l'Unesco qui intègre SIB aux actions remarquables de sa Décennie de l'Education au Développement Durable.
Suite aux démonstrations réalisées en public l'an dernier par Gilles Vaitilingom, (CIRAD), la Française rejoint l'archipel pour une mission de 4 mois pour travailler sur différents projets : production de biodiesel de coprah pour des moteurs non modifiés, de gaz à partir de la combustion de déchets organiques et d'essence de sève de jeunes pouces du cocotier (todi), une première.
Le plan prévoit en outre l'étude des solutions d'adaptabilité, et si l'évacuation devenait inévitable, la recherche de terres d'asiles et la défense du statut de « réfugiés climatiques ».
En remettant ce titre à Gilliane Le Gallic, le pays officialise la position « d'ambassadeur pour l'environnement » de l'ONG, qui a déjà largement contribué à faire connaître l'archipel, exemple de ce qui nous attend tous si nous n'y faisons rien.
Article publié le 23 février 2009