Il est possible de protéger 30 % de nos océans d'ici à 2030, estime Greenpeace. L'ONG publie un rapport (1) sur le sujet alors que les Etats membres des Nations unies sont réunis à New York dans le cadre de négociations en vue d'un traité mondial sur la haute mer. Cet objectif de 30 % "est indispensable pour préserver la vie marine et contribuer à atténuer les impacts des changements climatiques", explique l'association qui s'appuie sur une résolution (2) de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Les chercheurs qui ont travaillé avec Greenpeace "ont divisé la haute mer (…) en 25.000 « carrés » de 100 km de côté, puis cartographié la répartition de 458 critères de conservation (espèces, habitats, caractéristiques océanographiques, etc.), générant ainsi des centaines de scénarios possibles pour la création d'un réseau mondial de réserves marines, au sein duquel les activités humaines destructrices seraient interdites".
Pour rappel, en décembre 2017, l'assemblée générale de l'ONU a décidé d'engager des négociations pour préparer un traité international qui protégera la biodiversité en haute mer. Ces zones, situées au-delà de toutes les juridictions nationales, constituent les deux tiers des océans, soit près de la moitié de la planète.