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COP 28 : le fonds sur les pertes et préjudices devient opérationnel

Gouvernance  |    |  N. Gorbatko
COP 28 : le fonds sur les pertes et préjudices devient opérationnel

C'est la première bonne nouvelle de la COP 28 : le texte de mise en œuvre du fonds sur les pertes et dommages a été adopté ce jeudi, sous les applaudissements. Le principe de ce fonds, qui aidera à dédommager les pays vulnérables durement touchés par les événements climatiques extrêmes, avait été annoncé lors de la COP 27, mais de nombreux blocages sur ses paramètres – forme, gestionnaires, contributeurs… – perduraient.

Des groupes de travail, incluant des représentants français, se sont attelés à la tâche ces derniers mois afin de rapprocher les points de vue avant l'ouverture de la COP, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a coprésidé une session plénière sur le sujet, le 31 octobre dernier, avec son confrère bengali. Comme prévu, ce fonds sera hébergé à titre provisoire, pendant quatre ans, par la Banque mondiale, mais sera géré par un secrétariat indépendant.

Les associations saluent ce premier signal fort, mais elles soulignent que le texte comporte encore quelques lacunes. « À ce stade, il n'y a aucune obligation de contribuer au fonds pour les pays historiquement les plus émetteurs, ni de cible financière à atteindre », remarque par exemple, Gaïa Febvre, responsable des politiques internationales au Réseau Action Climat.

Les premiers contributeurs sont connus

Ce vote a cependant permis aux premiers contributeurs de se faire connaitre, à commencer par les Émirats arabes unis, qui verseront 100 millions de dollars. L'Allemagne a annoncé participer à la même hauteur, le Royaume-Uni de 75 millions de dollars, le Japon de 10 millions de dollars et les États-Unis de 17,5 millions de dollars. La France n'a pas encore précisé la contribution qu'elle envisageait d'apporter. Son président, Emmanuel Macron, l'évoquera sans doute à son arrivée, vendredi 1er décembre ou le lendemain, mais il mentionnera également peut-être la nécessaire recherche de nouveaux types de ressources, comme les droits de tirages spéciaux du Fonds monétaire international (FMI) ou le fléchage de certaines taxes carbone. La France aimerait aussi associer à cette démarche d'autres pays, hors Union européenne, comme la Chine, peu enclins jusqu'à présent à se montrer généreux.

« Bien que ces soutiens soient utiles pour lancer les activités du fonds, il est important de reconnaître que les coûts de reconstruction résultant des effets dévastateurs des catastrophes climatiques s'élèvent à des centaines de milliards de dollars par an, rappelle pour sa part Harjeet Singh, chef de la stratégie politique mondiale du Climate Action Network International. Les pays riches, compte tenu de leur responsabilité historique nettement plus élevée, doivent faire davantage à une échelle proportionnelle à leur impact sur les émissions de chaleur de la planète. »

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