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L'agence de l'eau Seine-Normandie veut soutenir des mesures d'adaptation au changement climatique

Eau  |    |  D. Laperche
L'agence de l'eau Seine-Normandie veut soutenir des mesures d'adaptation au changement climatique

Après l'agence de l'eau Adour-Garonne, le conseil d'administration de l'agence de l'eau Seine-Normandie a adopté des mesures pour soutenir le secteur de l'eau, et plus particulièrement les projets d'adaptation au changement climatique et de protection de l'accès à l'eau sur son bassin. Ces aides feront suite à une première série qui prévoyait notamment un soutien à l'hygiénisation des boues.

Ce plan est doté de 140 M€. Il découle de celui voulu par les comités de bassin pour accompagner la relance du secteur de l'eau. Bercy vient en effet de donner son aval pour que les agences de l'eau puissent décaisser de leurs fonds propres 500 millions d'euros au total.

Ce plan prévoit tout d'abord des augmentations de taux d'aides de l'agence de l'eau pour trois catégories de projets : les projets d'assainissement et de gestion des eaux de pluie ; les projets de sécurisation de l'alimentation en eau potable pour les territoires les plus exposés au risque de sécheresse ; les projets prioritaires de restauration de la continuité écologique des cours d'eau.

Ces augmentations de taux concerneront les dossiers déposés auprès de l'agence de l'eau avant le 30 avril 2021 et dont les travaux pourront être engagés d'ici la fin de l'année 2021.

L'agence prévoit également 27 M€ supplémentaires pour soutenir notamment l'agriculture durable, les expérimentations de paiements pour services environnementaux et les filières à bas niveau d'intrants.

Elle souhaite également maintenir des mesures de simplification du programme, notamment des délais applicables dans les conventions d'aides.

Réactions1 réaction à cet article

Voilà où nous en sommes pour contrer les dégâts collatéraux que la PAC (longtemps 1er poste de dépenses publiques de Bruxelles) occasionne à l'environnement : les agences de l'eau se sentent obligées d'apporter leur obole à une agriculture à bas niveaux d'intrants. Il y a de quoi s'interroger. Reste à voir à qui va réellement profiter l'enveloppe, le milieu agricole productiviste étant fort bien représenté au sein de conseil d'administration des AE et des comités de bassins... L'échec cuisant et dispendieux des plans écophytos (pour n'évoquer que celui-là) doit au moins servir de leçon aux bailleurs de fonds publics, comptables vis-à-vis du contribuable.
Le modèle agricole intensif est un gouffre, il est grand temps de passer à une véritable agriculture d'intérêt public.

Pégase | 17 juin 2020 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié

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