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Actu-Environnement

Le deuxième plan algues vertes entre en action

Validé fin décembre 2017, le plan Algues vertes 2 entre en application avec la signature du premier contrat de baie, celui de Saint-Brieuc.

Eau  |    |  A. Canto
Le deuxième plan algues vertes entre en action

Après son approbation par la région Bretagne fin décembre 2017, le plan Algues vertes 2017-2021 va pouvoir entrer en application avec ses déclinaisons locales. La baie de Saint-Brieuc a ouvert le bal avec le contrat de signature, le mardi 16 janvier 2017. Les sept autres baies (1) , plus petites et moins impactées doivent le signer prochainement.

Avec ce nouveau contrat pour la baie de Saint-Brieuc, c'est tout le bassin versant de la baie qui est concerné, ainsi que tous les acteurs : les collectivités, les représentants de l'Etat, les agriculteurs et les associations. La baie bénéficie d'une enveloppe de 33 millions d'euros pour les cinq prochaines années. L'objectif est de réduire les flux d'azote arrivant dans la baie à moins de 120 tonnes en 2027, contre 168 tonnes en 2021 et 196 tonnes mesurées en 2015. Mais pas seulement puisqu'il s'agit également de réduire les flux de pesticides à moins de 0,5 microgrammes/l) et de phosphore (moins de 0,2 mg/l dans les cours d'eau).

Une enveloppe de 55 millions d'euros

Depuis le premier plan (dit PLAV 1, sur la période 2010-2015), les tonnages d'algues ont diminué de 15.000 à 5.000 tonnes par an depuis une dizaine d'années, conséquence de la baisse progressive des concentrations en nitrates. Le PLAV 2 poursuit l'objectif de l'arrêt des épisodes de marées vertes, avec en ligne de mire l'objectif 2027 de bon état écologique des eaux. Pour financer les actions du plan, les divers acteurs ont prévu une enveloppe financière de 55 millions d'euros pour les huit baies, en aval de 23 bassins versants. Il concerne 3.500 exploitations agricoles, soit 10% des exploitations bretonnes. 

Le plan insiste sur les actions préventives pour lutter contre la fuite des nitrates, comme la couverture des sols (semis sous couvert…), l'augmentation de la part d'herbe aux dépens du maïs, la conversion au bio, des aménagements comme les talus boisés, etc. Les effets du plan seront mesurés grâce à plusieurs indicateurs de suivi, dont la concentration en nitrates pour les cours d'eau contributeurs ainsi que le flux d'azote annuel. Les surfaces d'algues échouées seront également suivies, ainsi que l'évolution des pratiques agricoles. Par ailleurs, le ramassage des algues vertes sera poursuivi par les collectivités littorales.

1. Dans les Côtes d'Armor : La Lieue de Grève, Saint-Brieuc, La Fresnaye. Dans le Finistère, Locquirec, L'Horn-Guillec, Guissény (Quillimadec-Alanan), Douarnenez, Concarneau

Réactions2 réactions à cet article

Il faudra en parler à la FNSEA et voir si ce plan n'est pas qu'un emplâtre comme les précédents . On ne peut penser espérer un vrai retour à la propreté des rivages qu'avec un changement radical des pratiques agricoles ,élevage mais aussi usage débridé des engrais et autres pesticides divers .Donc le contre-pied de la politique productiviste chère au "syndicat majoritaire ".Aucun gouvernement n' oser s' y attaquer .

sirius | 29 janvier 2018 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié

Oui, le maïs est l'un des grands responsables, mais je n'ai jamais entendu parler des cultures maraichères de plein champ, nombreuses dans ces régions. Les choux-fleurs, artichauts et surtout épinards sont arrosés plus que copieusement de nitrates, sur des terrains la plupart sableux, qui se comportent comme des paniers percés. De plus, la teneur en humus de ces terres baisse chaque année et la vie microbienne n'est plus qu'un souvenir ! Plus rien pour retenir les nitrates qui se retrouvent dans la mer...
Il y a aussi bien sûr les cochons, véritables boucs émissaires parce que leur lisier pue. On ne parle pas non plus des volailles (poules pondeuses) ni des bovins qui sont maintenant tous sur lisier. Les fermentations anaérobies de ces cuves sont des poisons pour toute la vie des sols. Il existe des solutions qui coutent quelques centimes de plus, mais les consommateurs que nous sommes sont-ils prêts à les sortir de leur porte-monnaie en peau d'hérisson ?

lmdhara | 30 janvier 2018 à 09h01 Signaler un contenu inapproprié

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