La Commission européenne et l'industrie cosmétique européenne ont débloqué chacun 25 millions d'euros afin de trouver des méthodes de substitution à l'expérimentation animale pour évaluer l'innocuité de produits cosmétiques. Cet effort financier a été présenté lundi à Rome
lors du septième congrès mondial sur les alternatives à l'utilisation des animaux en sciences de la vie, indique l'exécutif européen dans un communiqué.
Nous sommes fiers de cette coopération inédite entre le secteur privé et la Commission européenne, a commenté dans un communiqué le commissaire européen chargé de la science et de la recherche, Janez Potočnik.
Notre secteur est heureux de pouvoir contribuer au financement de cette initiative, qui joue un rôle essentiel afin d'assurer le remplacement, à terme, de toutes les expérimentations animales par des méthodes de substitution dans le domaine scientifique complexe de la toxicité systémique, a ajouté Bertil Heerink, le directeur général de l'association européenne de l'industrie cosmétique (Colipa).
Un appel à proposition a été lancé. Il porte notamment sur le développement de dispositifs de simulation d'organes, l'utilisation de cellules cibles basées sur des cellules humaines et la définition de nouveaux seuils d'effet toxicologique.
Seules les propositions n'impliquant pas d'essais sur des animaux vivants seront admissibles, prévient la Commission Européenne.
Environ 12 millions d'animaux sont utilisés chaque année à des fins expérimentales dans l'Union européenne pour des tests de sécurité et pour la recherche biomédicale.
Article publié le 01 septembre 2009