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Actu-Environnement

Apprendre à cuisiner pour manger moins de viande : une question de goût avant tout !

Réduire durablement la consommation de viande pour réduire l'impact environnemental de l'alimentation. Possible selon Gilles Daveau, spécialiste de cuisine biologique et alternative, mais seulement à condition de savoir cuisiner les alternatives pour préserver l'appétence.

Déforestation pour créer des pâturages, pollution des eaux par les déjections animales, émissions de méthane par les ruminants qui contribuent à accroître l'effet de serre : la consommation de protéines animales impacte très fortement l'environnement.

Apprendre à cuisiner les alternatives

La substitution des apports protéiques d'origine animale par des protéines végétales s'impose donc à grande échelle. Mais pour réussir cette transition alimentaire, avec des légumineuses par exemple, pas question de s'y prendre n'importe comment. Gille Daveau, formateur, auteur et conférencier, spécialiste de cuisine biologique et alternative, insiste : pour abaisser durablement la consommation de viande – sans prôner sa suppression totale, mais plutôt d'en manger moins mais de meilleure qualité – il est important que chacun y aille à son rythme et apprenne à cuisiner les solutions alternatives pour conserver un vrai plaisir de manger.

Réactions6 réactions à cet article

en effet la production de viande pollue mais la production de céréales également : ce n'est pas les mêmes type de pollution mais il y en a tout de même.
mais je suis aussi pour manger moins de viande et de la bonne : il faut bannir la production industrielle qui est bourrée de flotte et d’additifs divers

pallipes | 15 mai 2014 à 08h44 Signaler un contenu inapproprié

Il faudrait aussi que les collectivités s'y mettent. Les menus des cantines scolaires prévoient de la viande industrielle de mauvaise qualité presque tous les midis. De mauvaises habitudes sont données aux enfants.

mangeons mieux | 15 mai 2014 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

Le sous-titre "réduire est possible" est affligeant ! Notre consommation de viande a explosé et est maintenant très au-delà de ce qui est utile voire bénéfique à la santé. C'est typiquement un secteur où une forte taxe carbone (méthane inclus évidemment) serait nécessaire : taxer le bœuf argentin pour qu'il soit au niveau du limousin et bannir les "fermes de 1000 vaches". On y gagnera en qualité, en santé, en emplois locaux, en commerce extérieur, en gaz à effet de serre, etc. Bref, comme souvent, relocaliser et réhumaniser ce qui peut l'être !

dmg | 15 mai 2014 à 19h06 Signaler un contenu inapproprié

J'ose l'écrire : un écolo conséquent en vient naturellement au végétarisme, voire au végétalisme.

Y compris à, cause des pauvres dont les terres ex-nourricières sont volées ou rachétées pour produire du soja pour nourrir les bovins

Jean-Marie | 15 mai 2014 à 20h22 Signaler un contenu inapproprié

C'est curieux que personne, jamais, ne se pose la question du choix des animaux en fonction des critères écologiques: un granivore doit être nourri de graines que nous pourrions manger directement, un omnivore est un peu dans le même cas, un herbivore est le seul animal qui consomme une nourriture qui nous est impropre et qui puisse donner une bonne viande.
Alors, oui, le problème du Méthane et des herbivores ruminant...
La solution est en partie dans l'alimentation de l'animal.
Mais tous les herbivores ne sont pas ruminants: quant a savoir si le rendement (nourriture/poids de la bête) est alors acceptable je ne le sais pas. (je crains que non).
Il est clair que ne plus consommer du tout de viande est la solution la plus écologique. Aujourd'hui on sait préparer toutes sortes de produits de substitution a l'arôme agréable. On sait aussi obtenir des textures agréables. En Hollande tous ces produits existent depuis longtemps, vendus au rayon boucherie le consommateur ne remarque pas toujours que les saucisses, les steack hachés, les boulettes de "viande" sont éstampillée "Végetarien"
Il est clair aussi que si on veut se passer des possibilités de l'industrie agroalimentaire il faut être prêt a devoir s'adapter a des gouts et des textures inhabituelles.

ami9327 | 16 mai 2014 à 18h21 Signaler un contenu inapproprié

le lobby pro viande est très actif "mangeonsmieux" et s'oppose à ce que les cantines scolaires diminuent leur quantités de matières carnées

lio | 17 mai 2014 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

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