Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

CSR : Bruxelles autorise la France à verser 300 millions d'euros de subventions publiques en 2024 et 2025

Déchets  |    |  P. Collet

Vendredi 6 octobre, la Commission européenne a autorisé une première tranche du régime français de subvention direct aux investissements relatifs à l'utilisation de combustibles solides de récupération (CSR). L'Agence de la transition écologique (Ademe) devrait rapidement lancer un appel à projets pluriannuel, avec des critères de sélection assouplis par rapport à ceux de ses précédents appels à projets CSR.

Le feu vert de Bruxelles est accordé au titre de l'encadrement temporaire de crise et de transition en matière d'aides d'État. Ce régime dérogatoire a été adopté par la Commission, en mars dernier, pour soutenir des mesures dans des secteurs essentiels à la transition écologique et réduire la dépendance à l'égard des combustibles. Cet encadrement temporaire assouplit les règles concernant les aides d'État afin de soutenir l'économie et de répondre aux contraintes énergétiques dans le contexte de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine.

Un autre dispositif de soutien en 2026 et 2027 ?

Concrètement, l'État pourra allouer, jusqu'au 31 décembre 2025, une enveloppe de 300 millions d'euros de subventions à de nouvelles installations de combustion de CSR (ou à l'accroissement de capacités existantes). Pour être éligibles, les installations devront consommer des CSR affichant une part biogénique d'au moins 50 %. Et pour atteindre ce taux, Bruxelles évoque des CSR produits à partir d'ordures ménagères, notamment de « restes alimentaires ou [de] déchets compostables provenant des jardins ».

Cette annonce constitue un premier feu vert au plan de relance des CSR sur lequel travaille l'Ademe depuis plusieurs mois. En juin dernier, Roland Marion, directeur économie circulaire à l'Ademe, expliquait que l'Agence compte d'allouer 600 millions d'euros d'aides publiques entre 2024 et 2027. Contacté par Actu-Environnement, il explique aujourd'hui qu'avec cette autorisation, la Commission européenne valide l'épure du plan français qui vise à allouer 150 millions d'euros par an à des projets de chaudières à CSR.

Pour l'instant, l'enveloppe de 300 millions d'euros est valable pour deux ans car le recours à l'encadrement temporaire de crise et de transition prend fin en décembre 2025. Un autre dispositif d'autorisation pourrait prendre la suite pour les années 2026 et 2027. Ces aides doivent mettre la France sur le cap d'une consommation de 3 millions de tonnes de CSR, en supplément du million de tonnes consommé par l'industrie cimentière.

Réactions1 réaction à cet article

Des aides de l' Etat pour des nouvelles chaudières à CSR ! Mais c'est pile poil ce que voudraient les porteurs de projets, dont Paprec à 44 Cordemais pour le projet Ecocombust2.
Des CSR constitués de déchets, d'ordures ménagères . Mais c'est miraculeux, car Saint Nazaire n'a pas d'incinérateurs d'ordures ménagères, la ville envoie par camions tout ça aux UIOM à Nantes : Couéron, et prairie de Mauve.
Le département 44,(et d'autres départements 85.. sur le 1 / 6 ème de la France), envoie des déchets au grand centre de la COVED, à 37. Chanceaux près Loches, Les casiers étant pleins, la DREAL a préconisé de continuer à entasser en dôme ! Vu les 27 AP et autres sur cette URL, https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0010003902 , L' AP pour création des dômes c'est 1/12/2021. Les habitants de cette ville ne sont pas appelés des Chanceux, mais les Chancellois (gentilé) !, retenue, et manque d'humour !
Le 44 adore les camions, mais d'autres départements aussi !!
Au moins la distance de transport serait raccourcie.
Cependant, il me semble que les normes de rejets des incinérateurs d' IUOM sont bien plus sévères, pour les dioxines, particules fines que les normes pour les chaudières à CSR.
Il ne faudrait pas qu' à la fois il soit dépensé beaucoup d'argent pour ces chaudières à CSR et se retrouver avec des pollutions de l'air augmentées. Déjà que le mélange pellets+ charbon pour les 2 tranches de la centrale à Cordemais vont beaucoup fumer.

J Cl M 44 | 12 octobre 2023 à 17h05 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Bennes basculantes eco GIO pour le tri sélectif des déchets d\'emballages GOUBARD
La QC+ : la machine de contrôle qualité pour le marché du CSR Pellenc ST