Le rapport fait valoir que l'application de technologies sobres en carbone et des meilleures pratiques actuelles pourrait abaisser fortement la consommation d'énergie et permettre de réaliser des économies. Par ailleurs, de nombreuses mesures qui diminuent les émissions de gaz à effet de serre présentent aussi des avantages notables aux plans de la viabilité environnementale, de la santé publique, de la sécurité énergétique et des finances.
Selon une étude des Nations unies diffusée le 1er septembre, l'aide aux pays pauvres dans la lutte contre le changement devrait atteindre 500 milliards de dollars par an, soit un pour cent du PIB mondial. Parce que les coûts et les risques initiaux pourraient décourager les investisseurs privés, le secteur public devra assumer un rôle prépondérant, du moins durant les premières phases de développement.
La Commission européenne a présenté la semaine dernière son projet visant à augmenter le soutien financier international au profit des pays en voie de développement et préconise une contribution de l'UE d'un montant de deux à quinze milliards d'euros par an d'ici 2020. L'exécutif européen propose trois sources de financement : les ressources nationales publiques et privées dans les pays en développement, le marché international du carbone et le financement public international assuré non seulement par les pays industrialisés, mais aussi par les pays en développement plus avancés sur le plan économique.
Article publié le 17 septembre 2009