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Actu-Environnement

La Belgique entamera la construction de la première île énergétique artificielle en mars 2024

Energie  |    |  F. Gouty

La construction de la première île énergétique artificielle du monde débutera en mars 2024. Telle est la promesse engagée par Elia, l'entreprise chargée de gérer le réseau de transport d'électricité de la Belgique, en octobre 2023 lors de l'obtention de l'autorisation environnementale valant permis de construire. Fin des travaux : août 2026.

Ce projet d'île, baptisée Princesse Élisabeth en l'honneur de la fille aînée de l'actuel roi Philippe de Belgique, a été annoncé en novembre 2022, à la suite de la Déclaration d'Esbjerg quelques mois plus tôt. Celle-ci engageait alors quatre pays de la mer du Nord, dont la Belgique, à renforcer considérablement leur puissance commune en matière d'éolien offshore. L'île doit servir de sous-station électrique aux raccordements de nouveaux parcs éoliens (jusqu'à 3,5 gigawatts supplémentaires), mais également à plusieurs interconnecteurs dont un reliant la Belgique au Danemark (notamment par le biais de sa propre île énergétique artificielle), intitulé TritonLink, celui avec le Royaume-Uni, surnommé Nautilus, et un autre reliant le réseau belge à la Norvège.

L'infrastructure sera installée à 45 kilomètres du littoral, au nord-ouest du port d'Ostende. Elle reposera sur six hectares de sable, contenu dans un carré de 23 caissons en béton à sa base, et sera protégée des intempéries par des murs d'enceinte de plusieurs mètres de haut. Elia s'est par ailleurs engagée à lui apporter des éléments de design « inclusif pour la nature » (en écho à la présence de l'île dans une zone Natura 2000) : des corniches aux murs pour les oiseaux migrateurs et des panneaux de relief sous la surface pour les petits organismes marins, ainsi que des ornements adéquats pour les huîtres.

Réactions2 réactions à cet article

Question "idiote" (?) de ma part : votre photo montre un alignement parfait d'une dizaine d'éoliennes off-shore. Quand les canards volent de conserve ils adoptent systématiquement une disposition en "V" bien connue car favorisant leur économie d'énergie face au vent. Ne serait-il pas alors intéressant d'adopter une disposition de ces éoliennes en "V inversé", c'est à dire en "entonnoir" axé selon le sens des vents dominants, de sorte à récupérer davantage d'énergie concentrée ? Je me souviens de tests entre éoliennes à 2 / 3 ou 4 pales, et le nombre de 3 pales est celui qui, à force du vent identique, produira le plus de puissance électrique. La disposition relative, dont l'écartement distanciel (et aussi leurs sens de rotations individuels !) entre éoliennes doit certainement jouer un rôle également ?! Existe-t-il des rapports d'études disponibles sur ce sujet ?

FrancoisX | 23 janvier 2024 à 11h58 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour FrançoisX
Merci pour votre lecture, votre commentaire et votre question (pas du tout idiote). Malheureusement, je n'ai pas de réponse à vous donner sur ce point. Après une très rapide recherche, je ne suis pas tombé sur une quelconque étude s'attardant sur la relation entre positionnement des éoliens et formes de vol chez les oiseaux migrateurs...

Félix Gouty Félix Gouty
23 janvier 2024 à 12h46
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