Recouvert à 80% de forêt tropicale, le Gabon abrite en effet de nombreuses populations de grands singes. Or, selon l'Institut, les grands singes de cette région, victimes de pressions démographiques et économiques (braconnage, déforestation et commerce illégal), auraient perdu en vingt ans plus de la moitié de leurs effectifs.
L'institut devrait en outre mettre en place des programmes centrés sur les communautés, dans l'objectif de leur assurer un développement économique et social respectueux de l'environnement.
Pour rappel, l'Institut Jane Goodall protège les chimpanzés en milieu naturel, gère des réserves et créé des sanctuaires. Ces sanctuaires accueillent majoritairement des chimpanzés orphelins dont les mères ont été victimes de la chasse, de la déforestation ou encore du commerce illégal.
Article publié le 30 octobre 2008