Les substances au centre de ce conflit commercial sont peu connues du grand public. Et pourtant, elles sont indispensables à la production de la plupart des produits de haute-technologie, tels que les téléphones portables, les disques durs, les éoliennes ou encore les moteurs pour véhicules électriques.
Les terres rares font l'objet d'un litige entre Bruxelles et la Chine, qui entre désormais dans une nouvelle phase. Début mars 2012, l'Union européenne, le Japon et les Etats-Unis ont déjà fait appel à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour pousser le gouvernement chinois à lever les restrictions à l'exportation imposées à 17 substances dont leur industrie ne peut pas se passer. Sans succès.
Les consultations entre les responsables gouvernementaux n'ont donné aucun résultat. Face à cet échec, l'UE, les Etats-Unis et le Japon ont décidé de saisir l'organe de règlement des différends de l'OMC. Les experts de Genève disposent désormais d'un délai de six mois pour se prononcer sur le dossier.
Si, à la fin de la procédure, la Chine ne se conforme pas aux recommandations émises par l'OMC, ses partenaires commerciaux pourront prendre des mesures de rétorsion.
Distorsion du marché
L'Union européenne déplore une...