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Actu-Environnement

REP Emballages : Citeo et Paris signent la toute première convention pour le nettoiement

Déchets  |    |  P. Collet

Le 22 septembre, Citeo a signé avec la Ville de Paris la première convention de lutte contre les déchets abandonnés. « Cette collaboration de trois ans, dotée d'un soutien financier de 28 millions d'euros de la part de Citeo, vise à la fois à prévenir l'abandon de déchets d'emballages sur l'espace public et à couvrir les coûts des opérations de nettoiement qu'ils engendrent », explique l'éco-organisme agréé pour la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) d'emballages ménagers.

À Paris, 3 000 tonnes de déchets sont collectées quotidiennement, dont une partie provient de l'espace public, explique Citeo. La convention, première du genre signée par Citeo, va permettre de réaliser une « cartographie des points noirs où se concentrent les pollutions en complément des dispositifs déjà existants de tri sur l'espace public (Trilibs, abribacs…) ». S'agissant du volet financier, il découle du montant fixé dans le cahier des charges de la REP emballages, à savoir 4,30 euros par habitant et par an pour une collectivité urbaine dense (c'est-à-dire les communes dont la population dépasse 50 000 habitants).

Trois étapes

Citeo, qui au titre de son agrément est chargé de financer le nettoiement des déchets abandonnés, propose de « mobiliser de concert des actions préventives et de nettoiement autour de trois étapes ». La première est un diagnostic pour « caractériser les types de déchets abandonnés, leurs origines et cartographier d'éventuels "points chauds" sur le territoire ». Ensuite, un plan de lutte contre les déchets abandonnés (PLDA) est formalisé. Il « est constitué d'une liste d'actions concertées et structurées, ciblant des objectifs, des lieux et des publics précis ». Enfin, le plan est mis en œuvre et suivi par la collectivité.

Ce modèle de convention découle notamment des leçons tirées « d'appels à manifestation d'intérêt (AMI), d'accompagnement de projets expérimentaux avec des acteurs de référence (AMF, Gestes Propres, MerTerre, etc.) ou encore de la consultation de parties prenantes (collectivités, ONG…) ».

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