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Avec Cube Flex, le bâtiment tertiaire continue ses efforts d'économies d'énergie

Bâtiment  |    |  F. Gouty
Avec Cube Flex, le bâtiment tertiaire continue ses efforts d'économies d'énergie

Pour la deuxième année consécutive, des bureaux et des commerces ont tenté de repousser leurs limites d'économies d'énergie. Ce 25 avril, au siège du gestionnaire du Réseau de transport d'électricité (RTE), à La Défense près de Paris, le cabinet de conseil Action pour la transformation des marchés (A4MT) a présenté les nouveaux meilleurs élèves en la matière. Au total, 37 entreprises (dont Orano, EDF, La Poste Immobilier ou encore BNP Paribas) ont soumis 101 de leurs bâtiments tertiaires au défi « Cube Flex » (deux fois plus que l'année précédente), l'une des nombreuses initiatives du « championnat national d'économies d'énergie » lancé en 2022.

Concrètement, les participants ont été conviés soit à réduire leur consommation d'électricité ou d'énergie au quotidien, soit à répondre à un signal-test ÉcoWatt rouge (indiquant un pic de consommation électrique et invitant à des gestes de sobriété pour alléger la demande pour le réseau) durant quelques heures. Les gagnants s'engagent ainsi à pérenniser les stratégies réalisées pour ce défi, dans le cadre de leurs propres engagements environnementaux, et bénéficient, par là même, d'une visibilité supplémentaire.

En moyenne, les participants, représentant une surface de 1,5 million de mètres carrés, ont réussi à réduire de 7 % leur consommation d'énergie pendant les heures de pointe au quotidien et de 20 % lors des tests ÉcoWatt, entre novembre 2022 et mars 2023. Certains, comme le centre commercial Créteil Soleil en banlieue parisienne ont même atteint les 34 % d'économies d'électricité. D'autres, soumis cette fois à une alerte ÉcoWatt, ont réussi à réduire leur consommation de plus de 50 % sur quelques heures, comme les sièges sociaux d'Orano et de Voltalis. Et pour cela, pas de secret, le premier a « éteint les bornes de recharge électriques et le chauffage » tandis que le second a « misé sur le télétravail ».

RTE, à travers cette compétition de sobriété, renouvelle son appel à « automatiser et généraliser les manœuvres ÉcoWatt », déjà souscrites par plusieurs centaines d'industriels. Pour Xavier Peichaczyk, président du directoire, une telle mesure « constituerait un moyen de sauvegarde supplémentaire en cas de tension électrique, de l'ordre de 4 à 6 gigawatts (GW) ou deux fois la consommation électrique en point de Paris ».

Réactions2 réactions à cet article

"....Et pour cela, pas de secret, le premier a « éteint les bornes de recharge électriques et le chauffage » tandis que le second a « misé sur le télétravail »......"

Je n'ai pas dû tout comprendre. Si le second a envoyé tout le monde en télétravail, il a donc juste reporté la charge de consommation sur chaque foyer concerné. Au final, à combien se monte l'économie de consommation, d'un point de vue global?

nimb | 30 avril 2024 à 11h14 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour nimb,
Merci pour votre lecture. Pour vous répondre, Voltalis a réalisé une économie d'énergie d'environ 52 % sur quelques heures en évitant d'allumer le chauffage électrique de son siège durant ce laps de temps et en réduisant les autres consommations grâce au télétravail.

Félix Gouty Félix Gouty
30 avril 2024 à 12h49
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