Après la mise en place d'un réseau pour récupérer les déchets d'activité de soins à risques infectieux en avril 2014, l'éco-organisme Dastri compte s'appuyer sur les médecins pour atteindre l'objectif du cahier des charges de 60% de collecte à la fin de son agrément en 2016. En octobre 2014, l'éco-organisme affichait un taux de collecte de 30% du gisement estimé. Aujourd'hui, l'objectif est quasi atteint, reste à le consolider : la moyenne nationale est aujourd'hui de 57%, selon l'éco-organisme.
Cap sur les médecins généralistes
Une enquête Dastri-Ifop auprès de 502 médecins (1) montre que 56% d'entre eux déclarent mal connaître les modalités de distribution des boîtes permettant de trier les aiguilles. Un quart a découvert l'existence de la filière par le biais de leurs patients. "Les médecins généralistes (…) ont clairement un rôle de prescripteur à jouer auprès de leurs patients en matière de gestion des DASRI perforants, pointe Antoine Audry, président de Dastri, dans un communiqué. Mais, pour l'instant, ils sont encore eux-mêmes trop peu informés du dispositif pour pouvoir bien relayer l'information à leurs patients. C'est clairement l'un de nos défis en 2015 ". Pour sensibiliser les médecins, l'éco-organisme mise sur la communication : Dastri va notamment envoyer aux cabinets, des supports de communication à destination des médecins mais également des patients (cartes-mémo pour les salles d'attente).