L'association Générations futures publie le huitième volet de ses enquêtes Exppert (1) pour Exposition aux pesticides perturbateurs endocriniens. L'association s'est penchée cette fois sur les pesticides présents dans les milieux aquatiques. Résultats : 73,3% des pesticides les plus quantifiés dans les eaux de surface en métropole en 2013 sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens (PE). Dans les eaux souterraines, ce taux est de 53,3%. L'association a également regardé les pesticides qui ont dépassé les normes de qualité en 2014. 50% d'entre eux sont suspectés d'être PE.
Avec cette nouvelle analyse, Générations futures continue de sensibiliser sur la présence des PE dans l'environnement et l'exposition de la population. Elle souhaite mobiliser les politiques à l'heure où la Commission européenne cherche l'appui des Etats membres sur sa définition des PE. Une définition qui, selon qu'elle sera restrictive ou non, induira la suppression de plus ou moins de substances perturbateurs endocriniens.
Le 21 décembre dernier, la Commission n'a pas réussi à convaincre les Etats. Un nouveau vote est prévu le 26 janvier prochain.