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Actu-Environnement

L'UMR de Nancy est au coeur de la recherche internationale sur l'écophysiologie forestière

Afin de mieux comprendre les interactions entre l'atmosphère et les écosystèmes forestiers, l'unité mixte de recherche de Nancy conduit de nombreux travaux en collaboration avec l'Australie, l'Italie, l'Allemagne et la Suisse.

Biodiversité  |    |  F. Roussel
Le changement climatique planétaire et les conséquences qu'il laisse entrevoir sur les populations faunistiques et floristiques font de l'écophysiologie une discipline de choix qui permet de comprendre comment ces populations vont s'adapter aux nouvelles conditions climatiques. De nombreuses recherches portent notamment sur les échanges gazeux qui existent entre les arbres et l'atmosphère et surtout sur les échanges de dioxyde de carbone (CO2), ce gaz à effet de serre impliqué dans le réchauffement global de la planète. Le sujet est d'autant plus complexe et d'actualité qu'il fait référence aussi bien au rejet de CO2 qu'à son stockage par les écosystèmes forestiers.

En France, ces recherches sont menées, entre autres, par l'Unité Mixte de Recherche « Ecologie et écophysiologie forestière » de Nancy composée de l'INRA et de l'Université Henri Poincaré. Spécialisée sur cette question, l'unité travaille en étroite collaboration avec de nombreux pays.
L'université de Nancy travaille par exemple avec la ville australienne de Sydney. L'Australie est en effet confrontée à une aridité climatique chronique qui fait peser de fortes contraintes sur les écosystèmes forestiers et remet en cause leur stabilité. Soutenue par le programme bilatéral FAST, la coopération franco-australienne est surtout centrée sur l'amélioration des techniques d'identification des flux gazeux entre les feuilles des arbres et l'atmosphère. Elle se consacre essentiellement à une mise en commun des compétences et des modèles, et à une réflexion approfondie sur les procédures expérimentales permettant d'améliorer les techniques de mesures de la diffusion du CO2 ou encore de la transpiration foliaire. Cette problématique intéresse aussi bien l'Australie que la France qui pourrait être exposée à un risque accru de sécheresse liée à une diminution prévue de la pluviométrie estivale.

L'UMR « Ecologie et écophysiologie forestière » travaille également en étroite collaboration avec l'Italie et notamment des équipes scientifiques de Naples. Ce travail commun vise à combler les manques de connaissances sur les processus physiques et biologiques contrôlant les flux respiratoires au niveau d'un écosystème et en particulier au niveau du sol. Il s'intègre dans le cadre du programme bilatéral Galilée et participe à l'amélioration des connaissances du cycle global du carbone. Ces connaissances sont primordiales pour la gestion des écosystèmes et des politiques environnementales dans le contexte des changements climatiques liés à l'évolution de la concentration atmosphérique en CO2.

Enfin, L'université de Nancy participe au pôle de recherche européen NFZ. L'objectif du réseau Nancy-Fribourg-Zurich est de constituer en Europe un pôle de recherche et d'enseignement supérieur de premier plan autour des écosystèmes forestiers et de leurs produits. Ce pôle transfrontalier associe sur chacun des trois sites (Nancy, Fribourg et Zurich), universités et instituts de recherche et regroupe 700 enseignants-chercheurs. Les recherches de ce réseau sont orientées sur les peuplements et les écosystèmes forestiers. Il s'agit de comprendre et observer notamment sur le long terme leur fonctionnement et leur dynamique.
Le pôle s'intéresse également aux ressources forestières renouvelables en couvrant la partie aval de la chaîne forêt-bois, incluant la sylviculture et la gestion forestière. Il s'intéresse à la production et à la récolte de ressources liées aux arbres : le bois ou les fibres lignocellulosiques, des molécules spécifiques et la bioénergie ainsi que des produits non dérivés du bois.
Les recherches sur les usages et les services font également partis des priorités du réseau Nancy-Fribourg-Zurich. Ce domaine couvre l'évaluation de valeurs ou services écologiques, sociaux ou culturels fournis par les forêts à la société. Ces recherches comprennent des sujets tels que la contribution des forêts à la séquestration du carbone en vue d'atténuer l'augmentation du réchauffement climatique, la contribution des forêts à la fourniture d'eau de qualité ou encore l'esthétique des paysages.

À l'occasion du symposium international qui a rassemblé le 3 mai dernier une cinquantaine de chercheurs français, australiens, italiens, allemands et suisses, cette collaboration a été illustrée et renforcée par la mise en commun des dernières avancées scientifiques dans ce domaine.

Réactions1 réaction à cet article

UMR

pourriez me donner un contact de l'UMR de Nancy, je suis chercheur (se) marocaine à l'INRA d'Agadir, sur l'écophysiologie de l'arganier et je vous serai très reconnaissante , si j'arriverai communiquer et à être un membre de l'équipe de ces chercheurs.
merci

Anonyme | 10 mai 2007 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

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