Le 14 décembre, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé ne pas avoir d'objection à la poursuite du fonctionnement du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) au-delà de trente ans. Le dépôt du rapport du prochain réexamen périodique du réacteur devra intervenir avant le 30 avril 2023.
La décision de l'ASN (1) impose que tous les défauts de génie civil identifiés dans le bilan de l'examen de conformité ainsi que l'obsolescence du contrôle-commande soient traités avant le 31 décembre 2018. Elle fixe aussi une série de prescriptions concernant, notamment, les assemblages de combustible et leur suivi, la tenue des bâtiments nucléaires aux séismes et aux déflagrations, ou encore les recombineurs d'hydrogène installés dans le bâtiment réacteur.
En France, l'autorisation d'exploiter un réacteur nucléaire ne fixe pas de durée maximale de fonctionnement, rappelle l'ASN, ajoutant qu'en revanche, le code de l'environnement impose un réexamen périodique tous les dix ans, à l'issue duquel l'Autorité prend position sur la poursuite du fonctionnement.