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Obligations vertes : la Bourse du Luxembourg lance la première plate-forme de cotation dédiée

Gouvernance  |    |  P. Collet

Le 27 septembre, la Bourse de Luxembourg a annoncé l'ouverture du Luxembourg Green Exchange (LGX), une plate-forme dédiée aux instruments financiers verts. Elle "devient la première bourse au monde à créer une [telle] plate-forme". Avec ce lancement, elle prend de vitesse ses concurrentes et ambitionne ainsi de devenir le principal centre de la finance durable en Europe. Elle espère "établir une nouvelle référence pour le marché (...) des valeurs mobilières vertes".

Les émissions de titres verts ont pris leur envol depuis la COP21, explique la place financière qui anticipe "un potentiel énorme". A l'ouverture, 114 obligations vertes sont cotées à la Bourse de Luxembourg, pour un montant de plus de 45 milliards de dollars.

Aller plus loin que les exigences minimales de la plate-forme

L'accès à cette nouvelle plate-forme est notamment exclu pour les titres investis dans la production d'énergie fossile ou nucléaire et le commerce réglementé par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites).

Pour être éligibles, les green bonds doivent respecter trois critères "stricts". Tout d'abord, ils devront faire l'objet d'"une auto-labellisation en tant qu'instrument vert ou équivalent (par exemple par rapport au climat)", annonce la Bourse de Luxembourg, ajoutant que "l'émetteur doit indiquer clairement, au cours du processus d'application, la nature verte de la valeur mobilière".

Le deuxième critère concerne l'utilisation des fonds levés. Ils doivent "être exclusivement utilisés pour le financement ou le refinancement de projets qui sont 100% verts". Pour établir le caractère "vert" d'un projet, la plate-forme se base sur les Green Bond Principles (GBP) de l'International Capital Market Association (ICMA) ou sur les critères de la Climate Bonds Initiative (CBI).

Enfin, l'émetteur doit s'engager à fournir à la fois une analyse des investissements réalisée préalablement par un tiers indépendant, ainsi que des rapports de mise en œuvre. Ces analyses ex-ante et ex-post constituent "une exigence sans précédent sur les marchés des capitaux mondiaux".

Le marché financier luxembourgeois "[encourage] les émetteurs à aller plus loin que les exigences minimales et de vraiment profiter de cette plate-forme pour créer de nouvelles normes quant à la qualité de communication avec les investisseurs".

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